Au fait, pourquoi l’équipe belge est-elle surnommée les «Diables rouges»?

C’est le jour-J! L’équipe belge part ce mercredi à l’assaut de la Coupe de monde, et démarre son tournoi par un match crucial contre le Canada. Nos Diables rouges seront donc sur toutes les lèvres dès ce soir. Mais au fait, d’où vient ce charmant sobriquet?

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Non, ce n’est pas en raison de la couleur de leur maillot que nos stars du ballon rond sont appelées les «Diables rouges». Pour comprendre l’origine de ce surnom, il faut remonter dans le temps. Jusqu’en 1906 précisément.

Une référence au sport automobile

Avril 1906. Cela fait maintenant deux ans que la sélection belge est active sur le gazon. Et au printemps 1906, la Belgique se distingue par deux fois en une semaine: d’abord contre la France qu’elle écrase 5-0, ensuite contre les Pays-Bas, 5-0 également. Impressionné par la puissance des Belges, le journaliste Pierre Walckiers saluera leurs victoires dans les colonnes de «La Vie sportive» en écrivant ceci: «Les Hollandais étaient les grands favoris. Ce qui a suffi à insuffler le courage nécessaire à nos petits diables rouges.»

Ni référence au maillot des footballeurs, ni référence biblique dans le chef du journaliste. Celui-ci faisait allusion à une personnalité sportive de premier plan à l’époque: Camille Jenatzy.

Quelques années auparavant, en 1899, ce pilote belge était entré dans l’histoire pour avoir été le premier à dépasser les 100 km/h. Et il avait un signe particulièrement distinctif: une longue barbe rousse qui lui valait le surnom de «Red Devil» sur les circuits.

Par cette comparaison, le journaliste avait donc voulu souligner l’incroyable vitesse de nos joueurs sur le terrain.

Pour l’anecdote, si Pierre Walckiers avait comparé l’équipe belge au bolide de Camille Jenatzy et non au pilote lui-même, notre équipe nationale pourrait être surnommée les… «Jamais contents»! En effet, lorsque le pilote automobile a établi son record, il roulait à bord d’une voiture de sa conception, qu’il avait baptisée la «La Jamais contente». Voilà une histoire cocasse à partager avec vos proches avant le coup d’envoi!

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