Aujourd’hui, la bicyclette est devenue le mode de transport le plus courant pour les petits déplacements locaux aux Pays-Bas (45 %) et en Chine (33 %). Il est également très populaire au Japon (27 %), en Inde (21 %), en Allemagne (21 %) et en Belgique (20 %). Au final, 35 % des personnes interrogées prennent au moins une fois par semaine leur vélo. Pourtant, c’est loin d’être un mode de transport sûr.
52 % des sondés estiment que se déplacer à vélo est aujourd’hui toujours dangereux. Cette proportion est d’ailleurs plus importante chez les habitants des grandes villes (58 %) que ceux vivant en zones rurales (47 %).
Besoin criant de nouvelles infrastructures
C’est au Chili et en Colombie (70 %) que les cyclistes estiment qu’il est le plus dangereux encore, aujourd’hui, de se déplacer à vélo, tant à cause des infrastructures quasi inexistantes que du comportement à risque des autres usagers de la route. Les Mexicains et les Péruviens (68 %), les Malaisiens (65 %), les Argentins et les Saoudiens (64 %) craignent également beaucoup pour leur sécurité lorsqu’ils se déplacent à vélo.
À noter qu’en France, cette proportion est de 61 %, donc largement au-dessus de la moyenne (52 %) et que cela justifie de continuer à investir dans un réseau cyclable dense et sécurisé. À l’inverse, les Néerlandais (14 %), les Suédois (31 %) les Norvégiens et les Polonais (32 %) ne ressentent pas les mêmes craintes sur la route.
Dès lors, il n’est pas surprenant que, dans la plupart des pays étudiés, une grande majorité de citoyens est favorable à ce que les vélos aient la priorité sur les automobiles dans les nouveaux projets d’infrastructure.
Au total, dans les 28 pays étudiés, 63 % des adultes interrogés disent savoir faire du vélo et 42 % déclarent en posséder un. Les Pays-Bas, la Pologne et la Suède affichent les taux les plus élevés de possession de bicyclettes.