La parole d’Amber Heard contestée par une marque de maquillage: «Ce produit n’était pas vendu à l’époque»

Depuis plusieurs jours, le procès entre Johnny Depp et Amber Heard bat son plein aux États-Unis. Une marque de maquillage est venue remettre en question la parole de l’actrice et pour cause: le produit qu’elle aurait utilisé pour cacher les coups de l’interprète de Jack Sparrow à l’époque n’existait pas encore…

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Depuis plusieurs jours, le procès de Johnny Depp et Amber Heard n’en finit pas de passionner les foules et de faire parler de lui. L’actrice accuse son ex-mari de violences physiques et sexuelles constantes et réclame 100 millions de dollars, tandis que son ex-mari demande 50 millions de dollars pour diffamation.

En effet, en 2018, la jeune femme avait publié un texte dans le Washington Post, dans lequel elle évoquait les accusations de violences conjugales qu’elle avait portées contre son mari en 2016, sans le citer nommément.

Lors d’une audience précédente, l’actrice expliquait qu’elle utilisait du correcteur de teint de la marque Milani afin de camoufler ses bleus lors de son mariage. «Elle est devenue très douée dans l’utilisation des couleurs pour camoufler ses ecchymoses», expliquait son avocat.

Milani conteste cette version des faits

Mais ce témoignage est désormais remis en cause par la marque de cosmétiques. La marque explique que le produit n’existait pas à l’époque. «Les avocats avaient un kit de maquillage de notre marque avec eux dans la salle d’audience. Amber l’aurait utilisé pour cacher ses blessures au monde extérieur. Cependant, nous savons avec certitude que le maquillage qui a été présenté comme preuve n’a pas pu être utilisé par Amber à cette époque. Ce modèle n’était pas encore en vente à l’époque. Nous sommes ici pour fournir des faits dans cette affaire», affirme des représentants de Milani.

En effet, de 2014 à 2016, soit la durée de la relation entre les deux exs, le correcteur n’était pas encore vendu, puisqu’il a été proposer à la vente à partir de 2017. L’affirmation des avocats d’Amber Heard selon laquelle elle gardait constamment le produit dans son sac ne peut donc pas se vérifier. Milani ne précise toutefois pas si des échantillons du correcteur étaient disponibles à l’époque.