Rose McGowan se lâche sur le mouvement Time'sUp et #MeToo

A l'origine du mouvement #MeToo, l'actrice Rose McGowan est revenue sur l'affaire Weinstein tout en dévoilant son avis tranché sur Time'sUp.
par
Laura
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Il y a tout juste un an éclatait l'affaire Weinstein. Accusé par de nombreuses femmes d'agression sexuelle mais également de viol, le célèbre producteur avait été au centre de l'actualité, et avait entraîné la création des mouvements #MeToo et #Time'sUp, permettant aux victimes de parler plus librement.

Un mouvement entre autre initié par l'actrice Rose McGowan, qui aurait également été violée par Harvey Weinstein. Ce 7 octobre, cette dernière a décidé de régler ses comptes lors d'un entretien dans le Sunday Times. Décrivant le monde du cinéma comme "dégueulasse", elle appelle à ne plus regarder de films comme c'est son cas. Dénonçant par la même occasion l'image négative à l'égard des femmes véhiculée dans le domaine.

"Ce sont des blaireaux"

L'actrice en a également profité pour dire le fond de sa pensée sur les mouvements #MeToo et #Time'sUp ainsi que sur ses activistes en les traitant de "blaireaux". "Ils ne sont pas des champions, juste des losers. Je ne les aime pas. Comment expliquez-vous que j'ai été élue homme de l'année par GQ et qu'aucun magazine féminin ou aucune organisation féminine ne m'ait soutenue?".

Lorsque le quotidien aborde le fait qu'elle n'ait pas été invitée aux différentes réunions #MeToo, celle-ci rétorque: "De toutes façon, si j'étais invitée je n'irais pas car c'est bidon. C'est un mensonge. C'est un pansement pour qu'ils se sentent mieux. Je connais ces gens, ils sont faibles et lâches. Tant que tout paraît bien en apparence, ça leur suffit.", rajoute-t-elle.

Une fois la publication de l'article, l'actrice a tenu a faire le point sur Twitter, expliquant qu'elle n'avait en aucun cas critiqué le mouvement #MeToo mais bien #Time'sUp.

I never said #MeToo is a lie. Ever. I was talking about Hollywood and Time's Up, not #MeToo. Ugh. I'm so tired of erroneous sh*tstorms. #MeToo is about survivors and their experiences, that cannot be taken away.

— rose mcgowan (@rosemcgowan) 7 octobre 2018