Test Call of Duty Infinite Warfare : Perdu dans l'espace sur Xbox One, PS4 et PC
Depuis quelques années, la saga Call of Duty prend une orientation de plus en plus futuriste, à des années-lumière des premiers épisodes. Avec Infinite Warfare, la franchise va encore un peu plus loin puisqu'elle s'envole dans l'espace. Dès la première présentation du jeu, une bonne partie des joueurs s'est montrée sceptique face à ce choix. Ils n'avaient pas tort.
De plus, cette année, Call of Duty Infinite Warfare ne peut plus éviter la comparaison avec Battlefield 1 et Titanfall 2, deux concurrents sortis en même temps. Et force est de constater que Call of Duty est nettement moins plaisant à prendre en main que ses adversaires. Le scénario n'a jamais été le point fort de la franchise et cet épisode n'échappe pas à la règle. Parfois, cela vire même au grand n'importe quoi. Ainsi, au court de l'aventure, on pourra par exemple croiser … Lewis Hamilton, le pilote de F1.
Heureusement, les modes multijoueurs sauvent les meubles. Dans la continuité de Black Ops III, cet opus offre des parties nerveuses, rythmées par les sprints sur les murs, les glissades et les sauts en jetpack. De nouvelles classes de personnages, armes et modes de jeu font également leur apparition. Enfin, bien loin de l'ambiance spatiale de la campagne solo, le jeu dispose aussi du mode Zombies in Spaceland. Dans l'ambiance des années 80, seul ou en coopération, vous devrez survivre aux vagues de zombies dans un parc d'attractions abandonné. Et quel plaisir de dégommer des morts vivants avec « The Final Countdown » en fond sonore.
Véritable déception en solo, Call of Duty Infinite Warfare est sauvé par ses modes online et son mode Zombie. Espérons que pour le prochain épisode, la franchise retombe les pieds sur terre. Car cette année, Call of Duty a perdu son combat face à Battlefield 1 et Titanfall 2. (tw)
3/5
