Des scientifiques découvrent par hasard que nous avons tous un organe caché sur le visage

Au 21e siècle, on pourrait penser que les avancées de la médecine nous ont désormais permis de tout savoir sur le corps humain. Et pourtant, des scientifiques ont découvert que les humains possèdent un organe caché, allant par paire, sur le visage.

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Cette découverte a été faite par une équipe d’oncologues de l’Institut néerlandais du cancer à Amsterdam. Ceux-ci étudiaient les cancers affectant le cou et la tête.

Pour mener à bien leur étude, ils ont injecté du glucose radioactif chez 100 patients, et ce afin de faire ressortir les tumeurs sur les scanners pour les localiser précisément. Mais en analysant les images, ils ont découvert que, chez tout le monde, deux petites zones ressortaient, brillant de mille feux sur les scanners.

Un quatrième type de glandes

C’est ainsi que, sans le vouloir, les scientifiques ont mis le doigt sur les glandes tubariennes, de petits organes responsables de la production de salive jusqu’alors méconnus. Celles-ci se situent à l’arrière du nasopharynx [dans la partie supérieure de la gorge, derrière le nez], notent les chercheurs dans la revue Radiotherapy and Oncology.

Or, les trois types de glandes salivaires qui avaient été identifiés avant cela se situent pour l’un près des oreilles, l’autre sous la mâchoire et le troisième sous la langue. «Alors imaginez notre surprise lorsque nous en avons trouvé ici», relève le Dr Wouter Vogel, radio-oncologue du Netherlands Cancer Institute.

Des avancées pour la radiothérapie

Et la surprise est plutôt positive puisque cette découverte pourrait être bénéfique en matière de radiothérapie.

En effet, on sait que l’un des effets néfastes de la radiothérapie est qu’elle peut nuire au bon fonctionnement des glandes salivaires. «Les patients peuvent avoir du mal à manger, à avaler ou à parler, ce qui peut être un véritable fardeau», pointe le docteur Vogel. Aussi, en ayant identifié ces glandes tubariennes, les scientifiques seront en mesure de mieux comprendre comment empêcher les radiations d’altérer les glandes salivaires, et donc réduire les complications liées au traitement.

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