Les Bruxellois toujours aussi frileux à l’idée de se faire vacciner, malgré l’introduction du Covid Safe Ticket

A partir du 1er octobre, le Covid Safe Ticket (CST) va être élargi à de nombreux secteurs dans la capitale, pour toutes les personnes ayant 16 ans et plus. Malgré les efforts mis en place par le gouvernement, les chiffres de vaccination ne semblent pas décoller…

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Ce vendredi, le comité de concertation décidait de l’élargissement du Covid Safe Ticket. À partir du 1er octobre, les organisateurs d’événements en salle d’au moins 500 spectateurs et d’événements en plein air d’au moins 750 spectateurs pourront utiliser le CST s’ils le souhaitent et moyennant autorisation préalable de l’autorité locale, et limiter le public aux personnes qui disposent de ce CST. Par ailleurs, celui-ci sera nécessaire pour se rendre dans les hôtels, bars, restaurants, discothèques et clubs de sport et de fitness.

Malgré cela, les chiffres ne semblent pas décoller à Bruxelles, où la tendance à la hausse n’est pas là, contrairement à nos voisins ayant adopté la même approche comme la France et le Portugal. Sur le terrain, nos confrères de «Het Laatste Nieuws» rapportent la gronde des restaurateurs, mais aussi des gérants de salles de sport par exemple, pour qui les mesures sont difficilement tenables. «Après les mois de fermeture, nous sommes à nouveau punis pour un crime que nous n’avons pas commis. Les décideurs politiques semblent également ignorer le fait que la moitié des gens qui fréquentent les bars à Bruxelles ne sont pas Belges», déplore M. Duhamel, gérant du café «Au Bassin», sur le Vismarkt.

Pas d’intimidation

Du côté d’Inge Neven, chef de l’inspection sanitaire de Bruxelles, on explique: «Nous voulons parvenir à une situation dans laquelle nous pouvons garder les cafés et les restaurants ouverts. Ce que nous ne voulons surtout pas, c’est de nouvelles fermetures. Nous sommes en retard à Bruxelles par rapport au reste du pays, mais nous nous développons. Nous ciblons maintenant les quartiers difficiles à atteindre avec une combinaison d’actions. À partir de cette semaine, nous vaccinons également de plus en plus dans les écoles. L’objectif reste le même que celui que nous avons mentionné précédemment: 16.000 vaccinations par semaine.»