Short, glaces, horaires modulés: comment les employeurs s’adaptent aux fortes chaleurs?

Qu’est-ce qui est permis au travail en cas de fortes chaleurs et qu’est-ce qui ne l’est pas? On fait le point!

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Rédaction en ligne
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En ce mois de juillet, certains sont en vacances, d’autres sont au bureau. Et quand les températures dépassent les 30ºC à l’ombre comme cela a été le cas hier et comme cela devrait encore être le cas lundi et mardi prochain, ce n’est pas tous les jours une partie de plaisir.

Tournée de glaces au bureau

Pour rafraîchir et chouchouter leurs employés, certaines entreprises mettent les petits plats dans les grands. Lors de fortes chaleurs, près d’une entreprise sur trois offre des glaces à son personnel. C’est ce qu’il ressort d’une enquête menée par le Syndicat Neutre pour Indépendants (SNI) auprès de 150 entreprises belges. Et si vous n’avez pas la chance de recevoir votre Magnum ou votre Calipo, vous devriez pouvoir compter sur des efforts de votre employeur en matière de boissons fraîches. Ainsi, 80% des employeurs indiquent qu’ils proposent davantage de boissons fraîches en période de canicule.

Short ou pas short?

Recevoir une glace c’est bien, ne pas transpirer toute la journée, c’est encore mieux. Chaque année, le débat du port short au boulot revient sur la table. Il y a même quelques avancées. Le 1er juillet dernier, la SNCB a annoncé que le personnel des gares et les accompagnateurs de trains étaient autorisés cet été à porter le bermuda en cas de fortes chaleurs.

De manière générale, la plupart des chefs d’entreprise (72%) affirment ne pas être contre le fait que les employés masculins se rendent en short au travail lorsqu’il fait chaud. Évidemment, il n’est pas question d’un short de plage mais d’un bermuda qui fait «bien habillé». Souvent, la question de l’habillement se trouve dans le règlement de travail d’une entreprise. Mais en période de fortes chaleurs, il peut y avoir des entorses au règlement. «La plupart des employeurs sont beaucoup plus flexibles en période de fortes chaleurs pour autant que le personnel respecte une certaine ’dignité’, surtout pour ceux qui sont en contact direct avec le client», estime le SNI.

Des horaires adaptés

Autre possibilité: l’adaptation des horaires de travail ou la possibilité de faire du télétravail les jours de fortes chaleurs. Certaines entreprises permettent à leurs employés de commencer plus tôt, à 7h ou à 8h du matin par exemple. Avec les 36ºC prévus lundi, vous pouvez également demander à votre employeur pour faire du télétravail. Surtout que les transports en commun, dont les trains, risquent également d’être perturbés par de telles températures. Dans tous les cas de figure, la communication entre l’employeur et l’employé est indispensable. Que ce soit pour une adaptation des horaires ou pour être en télétravail, vous devez avoir un accord préalable de votre employeur.

Par ailleurs, si vous faites un travail considéré comme léger ou très léger (un travail de bureau par exemple) et qu’il fait 29ºC ou plus, votre employeur est tenu par la loi de mettre en place une série de mesures. Ainsi les employés doivent bénéficier d’un ventilateur ou d’un climatiseur et avoir accès de l’eau et des boissons fraîches. De plus, s’il fait plus de 29ºC pendant plus de deux jours d’affilée, l’employeur devra installer un dispositif de ventilation artificielle et instaurer des temps de repos.