Les masques distribués par le gouvernement dangereux pour la santé ?
Souvenez-vous. Au mois de juin dernier, la population était invitée à se rendre en pharmacie pour aller chercher gratuitement un masque en tissu produit par la société luxembourgeoise Avrox.
Aujourd'hui, la RTBF, se basant sur un rapport confidentiel de Sciensano, nous apprend que ces masques pourraient avoir un effet négatif pour la santé. La cause ? Une finition antibactérienne à base de nanoparticules d'argent qui, inhalée, pourrait être dangereuse pour les voies respiratoires. Des nanoparticules de dioxyde de titane, qui servent à blanchir le tissu, pourraient également représenter un danger.
Risque d'inflammation pulmonaire
"Le risque est de développer une inflammation pulmonaire, en particulier si ces masques sont portés par des personnes qui souffrent d'une pathologie respiratoire", explique au micro de la RTBF Dominique Lison, toxicologue à l'UCLouvain. Surtout que "ces nanoparticules, tôt ou tard, peuvent passer, notamment si le filtre est régulièrement lavé et donc sujet à se dégrader", ajoute de son côté le professeur émérite Alfred Bernard.
Si Sciensano s'est refusé à tout commentaire face caméra, l'institut de santé publique a assuré par communiqué que ces "premiers résultats" devaient être "interprétés avec prudence".
En juin dernier, la fédération belge de la mode Creamoda avait déjà pointé que la finition antibactérienne nano-argentée utilisée pour les masques pouvait être dangereuse pour la santé et l'environnement.