La situation épidémiologique s'améliore chez nous: "on peut être optimistes"

Ce mardi, tous les indicateurs du coronavirus étaient de nouveau à la baisse en Belgique. Une baisse qui se fait ressentir depuis maintenant plusieurs jours et qui incite à l'optimisme, du moins du côté des politiques. Si certains experts, comme Marc Van Ranst ou Steven Van Gucht, estiment qu'il est trop tôt pour parler d'assouplissements, d'autres ne partagent pas le même avis.
par
Clement
Temps de lecture 2 min.

Interrogé ce matin dans De Octhend, le biostatisticien Geert Molenberghs estime qu'il est raisonnable de penser à un assouplissement des mesures autour des vacances de Pâques, tout en gardant en tête le cap de 75 hospitalisations par jour à ne pas dépasser. "Nous pouvons certainement y penser", a-t-il déclaré. "L'effet saisonnier va jouer en notre faveur. La campagne de vaccination va également permettre de garder la situation sous contrôle. Dans ce contexte, on peut imaginer un assouplissement graduel".

Il ne souhaite par contre donner aucune date précise, mais estime que la situation sera "beaucoup plus favorable" d'ici les vacances de Pâques.

Optimiste mais pas euphorique

Dans les colonnes de Het Laatste Nieuws, le professeur de médecine de la VUB Dirk Devroey s'est également laissé à un élan d'optimisme au vu de la situation actuelle. "Nous allons dans la bonne direction et on peut être optimistes, même si l'on ne doit pas être euphoriques", a-t-il assuré.

Il émet cependant aussi une mise en garde. Le virus circule toujours dans notre pays et les gens "deviennent un peu plus négligents" en ce qui concerne le suivi des contacts. "Si vous êtes infecté, il n'y a aucune honte à cela, mais assurez-vous de transmettre vos contacts à haut risque afin qu'ils puissent eux aussi être testés. Et évitez en tout cas les contacts à haut risque, même si vous n'êtes pas infecté. C'est la seule façon de pouvoir revenir à une vie normale", a-t-il demandé.

Lâcher du lest

Lundi, Yves Coppieters avait déjà plaidé pour qu'on "lâche un peu de lest au printemps", "peu importe l'évolution épidémiologique". Pour ce faire, il avançait la possibilité de mettre en place des "mesures particulières, comme servir uniquement en terrasse ou limiter les heures d'ouverture".

Lire aussi: Un déconfinement différent en Wallonie et en Flandre? « Irréalisable », selon les experts