Pour Marc Van Ranst, il est "trop tôt" pour parler de déconfinement

Alors que ce week-end, plusieurs personnalités politiques sont sorties dans la presse pour évoquer la réouverture du secteur horeca et le déconfinement, le virologue Marc Van Ranst a tenu à calmer leurs ardeurs.
par
Clement
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Dans les colonnes de Het Laatste Nieuws, Marc Van Ranst s'est d'abord félicité que notre pays soit en train d'éviter une troisième vague. "La courbe descend doucement depuis douze semaines consécutives maintenant. Très doucement, mais c'est un exploit. On parle maintenant d'éviter une troisième vague, alors que les pays voisins sont inquiets. En d'autres termes, nous avons sauté une vague, et ce n'est pas une mince affaire. Pour nous, chaque vague a jusqu'à présent causé 10.000 morts. Nous avons donc sauvé beaucoup de vies humaines", explique-t-il.

Pas question cependant de se reposer sur ses lauriers. Le virologue le répète, il est trop tôt pour déconfiner car nous restons sur un plateau. "Si nous lâchions les rênes demain, nous nous trouverions dans trois semaines à un pic désastreux". Selon lui, sans les variants sud-africains et brésiliens, nous aurions pu déconfiner après les vacances de Pâques. Mais la situation a depuis évolué. "Malheureusement, ils existent et ce sont des facteurs complètement imprévisibles. A ce stade, il est beaucoup trop dangereux de déconfiner", poursuit-il.

Il conclura son interview par un message d'espoir. "Si nous continuons à nous en tenir aux mesures, nous nous en sortirons. La situation n'est pas désespérée. Nous sommes sur le bon chemin, continuons sur cette route".

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