Partager un barbecue en extérieur, «ce n'est pas pour tout de suite»
Le virologue a néanmoins précisé que les experts avaient aussi suggéré de "permettre ces activités de plein air". "Tant que cela se fait à l'extérieur et que les précautions sont respectées, le risque n'est pas trop élevé", a-t-il souligné.
Steven Van Gucht, sur le plateau de Terzake, a tout de même rappelé qu'on "peut aussi s'infecter à l'extérieur". Le virologue a même reconnu qu'il était "un peu inquiet" de cet élargissement.
Trois semaines cruciales
Marc Van Ranst a aussi commenté la réouverture de l'horeca prévue le 1er mai si la situation sanitaire le permet. "Nous espérons que d'ici là, la situation sera meilleure", a-t-il répondu. "C'est encore long et beaucoup de choses peuvent encore arriver. Si les choses devaient mal tourner, nous pouvons toujours revenir sur notre décision. Mais sachant que la vaccination va se poursuivre, tout ira bien".
Les voyages non essentiels restent interdits jusqu'au 18 avril (avec une évaluation le 26 mars lors du prochain comité de concertation), "une bonne chose pour empêcher la propagation du virus et de ses variantes", a estimé M. Van Ranst.
Selon M. Van Gucht, les trois prochaines semaines sont "vraiment cruciales". L'infectiologue anversoise Erika Vlieghe a, pour sa part, rappelé qu'il "sera très important que la situation épidémiologique et la situation dans les hôpitaux soient étroitement surveillées sur une base hebdomadaire. Si nous voulons que le plan soit respecté, nous devrons tous faire de notre mieux", a précisé la présidente du GEMS, le groupe d'experts qui conseille le gouvernement.