De plus en plus de cas dans les classes : « l'école peut devenir une source de contamination »

Les écoles peuvent également devenir des sources de contamination, a averti dimanche le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke, sur le plateau de l'émission «De Zevende Dag» (VRT). Un nombre croissant de cas y sont constatés.
par
oriane.renette
Temps de lecture 2 min.

«Nous devons bien réfléchir à la façon dont nous appréhendons les contaminations chez les enfants car, à un certain moment de l'épidémie, la vie à l'école peut elle-même devenir une source de contamination», a-t-il expliqué.

Les annonces de nouvelles contaminations ne doivent pas décourager la population, demande-t-il. «Ce que nous voyons, c'est une épidémie qui progresse sous la surface en plus de l'épidémie. On voit la croissance de variants, comme le variant sud-africain, face auxquels on ne sait pas avec certitude si les vaccins sont bien efficaces. Mais nous savons ce que nous devons faire: tester, tester, tester, isoler, et vacciner, vacciner, vacciner».

«D'une part, grâce à la campagne de vaccination, nous pouvons entrevoir la fin mais, de l'autre côté, avec les mutations, nous voyons resurgir le danger. Nous devons être rapidement sur la balle et continuer à appliquer les mesures: masques, lavage des mains, limitation des contacts et être très, très prudent», a-t-il ajouté.

La FWB ne suit pas la Flandre

Les efforts déployés actuellement sont nécessaires, notamment pour pouvoir maintenir les écoles ouvertes, a encore indiqué le ministre qui juge positivement l'action menée par le ministre flamand de l'Enseignement, Ben Weyts. «Ben Weyts a suivi un bon parcours jusqu'à présent», a-t-il dit.

La Flandre a décidé d'imposer une semaine de cours à distance dans le secondaire avant le congé de Carnaval. La Fédération Wallonie-Bruxelles n'a pas suivi le mouvement. «Les Flamands veulent toujours anticiper les décisions du comité de concertation. A chaque fois, ils essaient de nous influencer. Aujourd'hui, nous n'avons pas les chiffres qui nous permettent de dire qu'il faut deux semaines d'interruption», a expliqué le ministre-président francophone, Pierre-Yves Jeholet, invité du journal de RTL-TVi.

Plusieurs écoles fermées

Dans la partie francophone du pays, le nombre d'écoles fermées tourne autour de 4 ou 5, a-t-il précisé.

Au nord, la situation semble plus délicate. Le bourgmestre d'Anvers, Bart De Wever, a évoqué deux foyers de contamination dans sa ville: l'un dans le quartier juif, l'autre dans deux écoles. Les mesures à prendre dans ces établissements scolaires sont actuellement en discussion.