Après avoir survécu à l'éruption d'un volcan, elle raconte son calvaire

Le 9 décembre dernier, le touristique volcan de White Island en Nouvelle Zélande entrait en éruption, causant la mort de 21 personnes et faisant de nombreux blessés. Parmi ceux-ci, Stephanie Browitt, âgée de 24 ans et dont 70% du corps a été couvert de brûlures. Dans plusieurs vidéos, la survivante a décidé de raconter comment l'éruption a changé sa vie.
par
Clement
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Comme elle l'explique dans ses vidéos, Stéphanie est obligée de porter nuit et jour un masque qui est censé protéger sa nouvelle peau. Pire, elle doit également utiliser durant une heure par jour un appareil qu'elle décrit comme "un appareil de torture", utilisé pour étirer la peau autour de ses lèvres. Elle doit également porter une combinaison spéciale pour empêcher ses cicatrices de bouger et réaliser des exercices pour retrouver des sensations au niveau de ses mains.

Heureusement, ces désagréments ne la suivront pas à vie. Elle devrait pouvoir s'en passer une fois que ses cicatrices auront assez mûri, ce qui pourrait prendre jusqu'à deux ans. Cela ne veut cependant pas dire qu'elle ne gardera pas pour toujours des séquelles de la terrible épreuve qu'elle a vécue.

Blessures physiques et morales

Elle devra notamment enduire son corps de crème hydratante jusqu'à la fin de ses jours, mais également pratiquer quelques exercices physiques pour retrouver et garder sa mobilité. "Beaucoup de gens ont été surpris et trouvaient cela instructif de voir les efforts que doit réaliser un survivant de brûlures", explique-t-elle à la presse néo-zélandaise après la publication de ses vidéos.

Stephanie Browitt a également perdu son père et sa petite sœur dans l'éruption du volcan. D'autres blessures, morales cette fois, qui ne sont pas près de se refermer. "Honnêtement, tous les 9 du mois je sens mon cœur qui bat plus vite et mon corps qui se tend alors que les souvenirs refont surface dans ma mémoire. Je deviens anxieuse. Je déteste cela, et cela ne devient pas plus facile avec le temps. Cela me fait de plus en plus mal de penser au temps qui s'est écoulé depuis que j'ai vu pour la dernière fois mon père et ma soeur", conclut-elle.