Une progression de 40% pour les ventes de produits Fairtrade en 2019

Le chiffre d'affaires du label Fairtrade Belgium (anciennement Max Havelaar) a dépassé les 220 millions € en 2019, un cap historique et une augmentation de plus de 30% par rapport à 2018. Le volume des produits vendus a lui augmenté de 41%.
par
Camille
Temps de lecture 2 min.

Parmi les denrées qui ont le vent en poupe, on retrouve le café (+15%), les produits à base de cacao (+31%) et les bananes (+47%). «Plus d'une banane sur quatre est désormais labellisée Fairtrade en Belgique. Il y a douze mois seulement, c'était une banane sur cinq. En termes de part de marché, le cacao (6,7%) et le café (4,6%) équitable connaissent également une belle progression», indique l'ONG. «Les Belges ont de plus en plus à cœur la juste rémunération des agriculteurs et sont attentifs aux conditions dans lesquelles sont produits leurs aliments. Une tendance qui pourrait même se renforcer à la suite de la crise du Covid-19», commente Nicolas Lambert, directeur de Fairtrade Belgium.

Si davantage de personnes font aujourd'hui le choix du Fairtrade, la variété de produits équitables dans leur panier a, elle aussi, augmenté. Un signe confirme l'engouement d'année en année: la prime Fairtrade. En dix ans, elle a plus que triplé, dépassant les 3,6 millions €. «C'est une très bonne nouvelle pour les producteurs, se réjouit Nicolas Lambert, cette prime, combinée au prix minimum garanti, est unique au système Fairtrade. Il s'agit d'une somme d'argent supplémentaire, payée aux producteurs en plus du prix de vente de leur produit. Les organisations de producteurs investissent cet argent dans des projets de leur choix.»

L'intérêt pour l'alimentation durable gagne, par ailleurs, la grande distribution et les acteurs commerciaux. «Les marques assurent une plus grande diversité et accessibilité de produits labellisés Fairtrade dans les rayons. Il y en a pour tous les goûts. Une autre conséquence positive de cet effet de masse est que les produits équitables ne sont plus nécessairement plus chers que leurs concurrents. On peut ainsi trouver facilement un café bio et équitable en supermarché sans qu'il soit plus onéreux que celui de grandes marques non certifiées», constate encore l'ONG.