Les bourgmestres de la N-VA en faveur d'une alliance avec le PS
Le journal flamand est parvenu à interroger 38 mayeurs N-VA (sur 53) à ce sujet, et a reçu pour réponse auprès d'une très large majorité d'entre eux (32) qu'une collaboration avec les socialistes francophones au fédéral est une possibilité.
Seuls deux bourgmestres disent clairement «non» à une telle alliance tandis que quatre autres préfèrent ne pas donner leur avis.
La N-VA n'a pas le choix
Des commentaires reçus, il ressort deux constats mis en avant par les bourgmestres: qu'il est tout à fait possible de négocier avec les socialistes, et qu'il est important pour le niveau local que la N-VA participe à une majorité fédérale. Des décisions fédérales en matières de justice, de secours ou de police ont des conséquences au niveau local. Si la N-VA veut donc réellement jouer un rôle en vue, elle n'a pas d'autre choix que de monter dans un gouvernement au fédéral, constatent de nombreux bourgmestres de ses propres rangs.
Des deux qui préfèrent qu'on abandonne la piste d'une alliance N-VA - PS, l'un veut rester anonyme et indique vouloir que l'électeur retourne aux urnes, tandis que l'autre est Kurt Ryon, de Steenokkerzeel, où la N-VA est au pouvoir avec le cartel «Klaver». «Il faut arrêter», explique-t-il à la rédaction du Standaard. «Je n'arrive plus à expliquer cela dans mon village. Ce n'est pas la tâche de la N-VA de maintenir le pays debout au niveau fédéral».