La cagnotte pour racheter un zoo et libérer les animaux a dépassé son objectif

Plus de 665.000 € ont été récoltés pour transformer le zoo de Pont-Scorff, en Bretagne, en centre de réhabilitation d'animaux sauvages.
par
Clement
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Nous vous en parlions jeudi dernier. En France, sept associations avaient annoncé un projet consistant à transformer le zoo de Pont-Scorff, en Bretagne, en centre de réhabilitation d'animaux sauvages saisis lors du démantèlement de trafics. Pour cela, le collectif avait lancé une cagnotte en ligne et un appel aux dons pour réunir les 600.000 € nécessaires au lancement du projet.

Et surprise, en quelques jours, les 600.000 € ont déjà été récoltés. Ce lundi après-midi, la collecte de fonds atteignait même les 665.000 €. Une belle réussite pour les associations, mais également pour Hugo Clément qui a poussé le projet. "C'EST ÉNORME ! Grâce à votre incroyable mobilisation, les 600 000 euros nécessaires à l'achat du zoo de Pont-Scorff ont été réunis en 5 jours", se réjouit-il sur Twitter. Il invite cependant les internautes à continuer à donner pour "financer les travaux et les soins les plus urgents".

Car une fois l'argent récolté, il est déjà l'heure de le dépenser, comme l'expliquent les associations sur la page de la collecte de fonds. "Nous devons d'ores et déjà débourser 100 000 euros par mois pour payer les salaires des employés du zoo ( à qui nous avons proposé de rester dans l'aventure), la nourriture, les soins aux animaux et surtout les travaux d'aménagements urgents pour leur donner au plus vite des espaces qui répondent un peu plus à leurs besoins les plus essentiels. Nous communiquerons régulièrement ces prochains jours sur tout ce qui est entrepris."

Plus de 23.000 donateurs ont participé à cette collecte. Parmi ceux-ci, le fondateur de Meetic, Marc Simoncini, qui a versé 250.0000 €.

Le zoo abrite entre autres des lions, éléphants, girafes, pandas roux ou encore des loups, et la situation de chaque animal doit être examinée avec "pour priorité un retour à la nature si possible", selon les promoteurs du projet.