Onze moutons sauvés in extremis à Pepinster
Selon l'association qui est intervenue sur place, de nombreux cadavres étaient disséminés aux alentours de la propriété, certains étaient déjà en état de décomposition et d'autres avaient été jetés dans une rivière avoisinante.
«Les moutons encore en vie déambulaient entre les cadavres. De toute évidence, ils n'étaient pas nourris et n'avaient apparemment pour vocation que d'être revendus dans le cadre de l'abattage rituel. Il n'y avait aucune trace de nourriture ou de fourrage et les animaux étaient aussi privés de litière», décrit l'association de protection des animaux. Elle précise que «les deux tiers des brebis ne disposaient pas de boucle auriculaire, ce qui constitue une infraction à la législation sanitaire».
Des sommations en vain
Philippe Godin, bourgmestre de Pepinster, explique avoir sommé, à plusieurs reprises, le propriétaire de ces ovins. «La police a été envoyée sur place plusieurs fois, j'ai envoyé des courriers recommandés en le sommant de prendre soin de ses animaux, avant de prendre ces mesures coercitives», détaille-t-il, soulignant que la situation sanitaire était pire qu'imaginée.
Les animaux survivants seront répartis dans les refuges Animaux en Péril, Le Rêve d'Aby et Equi'Chance. «Un PV pour les infractions au nouveau code wallon du bien-être animal a été rédigé. Le propriétaire a accepté de se défaire volontairement de ses animaux», conclut le bourgmestre.