Quand la voiture s'adapte aux usagers faibles

Ce n'est pas un secret, sur les routes, ce sont les piétons et les cyclistes qui sont les plus vulnérables. Les journaux relatent d'ailleurs quotidiennement des accidents dont ils sont victimes. Et pourtant, les technologies évoluent, et les constructeurs automobiles tentent de limiter les conséquences grâce à différents procédés.
par
Camille
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Il est de moins en moins rare de trouver sur une voiture des airbags externes, un freinage d'urgence voire un design adapté pour diminuer les dommages corporels. L'évolution suit son cours, et doit être analysée.

C'est ce qu'a fait Test Achats, en collaboration avec Euro NCAP, en passant en revue différents modèles de voitures et leur risque potentiel. Euro NCAP est en effet une organisation qui teste, depuis 1997, la sécurité des automobiles et qui décerne un score allant de une à cinq étoiles aux équipements fournis pour limiter les lésions, que ce soit pour les occupants de la voiture ou pour les usagers faibles.

Différents dispositifs testés

On y étudie le design pour le rendre plus «doux» ou plus souple, les systèmes de détection d'usagers faibles et de freinage automatique, mais aussi les assistants d'attention afin de garder le conducteur actif et alerte.

Pour cette série d'examens, Test Achats et Euro NCAP ont donc mis à l'étude trois modèles sortis en 2018 et sept autres de 2017. Premier constat encourageant: les dix voitures ont obtenu cinq étoiles à l'examen. Néanmoins, certaines sont meilleures que d'autres. Et à ce jeu, c'est la VW Arteon qui l'emporte en obtenant 85% pour les usagers faibles (96% pour les passagers adultes et 85% pour les enfants). Ce modèle est en effet parvenu à minimiser l'impact sur les jambes et le bassin d'une potentielle victime. Les Subarru XV (84%) et Impreza (82%) complètement le podium. La Nissan Leaf (71%) et l'Opel Crossland X (62%) ferment ce classement, avec pour cette dernière un risque de blessures à la tête et au bassin trop important.