La voiture reste reine pour emmener les enfants à l'école

Sept parents sur dix accompagnent chaque jour leurs enfants à l'école. Pour deux familles sur trois, cela se fait en voiture.
par
Camille
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Pour 66% la voiture est le moyen le plus important (presque au quotidien) pour accompagner ses enfants à l'école. Un choix que l'organisation de mobilité Touring juge «un peu étrange», quand on sait que la moitié de ces déplacements font moins de 3 km. Quelques 14% les accompagnent à pied, 13% en vélo, et 6% en transports en commun. «Le nombre d'enfants à vélo doit augmenter, car la distance domicile-école est en général beaucoup plus courte que celle du domicile-lieu de travail. Sachant qu'un quart des déplacements aux heures de pointe concerne des trajets vers et de l'école, il est évident que cela influence fortement les embouteillages.»

La distance domicile - travail

L'argument de la simplicité

L'argument le plus important pour 1 parent sur 2 qui prend la voiture reste la rapidité. «Même quand la distance est inférieure à 3km. Un quart dit également que la route domicile-école est trop dangereuse et 20% des accompagnants avancent que l'école est de toute façon sur le trajet du boulot. En cas de plus longues distances les personnes interpellées disent qu'il y a trop peu d'alternatives pour le déplacement ou que la voiture diminue le stress», souligne Touring après une enquête qui a interrogé plus de 6.000 Belges.

Eduquer les enfants à la sécurité routière

Au vu des résultats de l'enquête, il faudra des aménagements pour convaincre les parents de changer de mode de transport. «L'infrastructure doit devenir plus sûre», note Touring. L'organisation voit aussi le fait d'accompagner les enfants à l'école en vélo comme un investissement pour l'avenir. «Au plus on commence à apprendre les dangers de la route et la situation de la circulation tôt, au mieux c'est pour convaincre les parents et les enfants de faire confiance au vélo. A partir de 8 ans un enfant en est déjà capable». Touring demande donc aux accompagnants de marcher ou de rouler un maximum avec les enfants. Enfin, elle note que les écoles pourraient davantage s'impliquer. Elles pourraient, par exemple, rendre possible des déplacements à vélo en groupe ou en stipulant un itinéraire sûr.