VIDEO. Une poubelle écologique pour nettoyer les océans des déchets

par
Laura
Temps de lecture 2 min.

Après l'aspirateur flottant pour nettoyer les mers des hydrocarbures ou le projet d'assemblage de tuyaux en forme de bouées d'un jeune étudiant, une autre solution écologique fait aujourd'hui parler d'elle. Il s'agit d'une poubelle permettant de nettoyer les océans: le Seabin Project.

Un projet ingénieux

Pete Ceglinksi et Andrew Turton, deux Australiens passionnés de mer, sont à l'origine de ce projet. C'est en observant les déchets dans l'eau lors de ses voyages, que Andrew, constructeur de bateaux, a eu l'idée il y a huit ans d'inventer un engin capable de combattre la pollution marine.

Et leur projet est simple puisqu'il consiste en une poubelle automatisée capable de flotter à la surface de l'eau afin de récolter les ordures qui se trouvent à la surface. L'engin attrape ainsi les détritus grâce à une pompe qui aspire l'eau ainsi que les déchets. "Elle peut collecter des sacs plastiques, des bouteilles en verre ou en plastique, du papier, de la mousse ou encore, des débris naturels. De manière globale, tout ce qui flotte à la surface peut être capté par la poubelle Seabin. Elle peut également absorber l'huile présente à la surface de l'eau", explique Pete Ceglinksi à Médiaphore. Ces derniers sont ensuite rejetés dans un sac en fibres naturelles, également imaginé par les deux hommes, qui, une fois vidé, peut de nouveau être installé dans la poubelle. La machine est capable de fonctionner 24h/24 et 7/7 jours.

Etendre le projet

Bien que l'appareil soit actuellement installé à Palma de Majorque en Espagne, les deux créateurs espèrent pouvoir la placer également sur les pontons, dans les ports, les lacs ou même l'accrocher à un yacht à moteur. Pour permettre la commercialisation de cette poubelle écologique, ils ont d'ailleurs mis en place une campagne de financement participatif sur le site Indiegogo. Ils espèrent ainsi récolter 230 000 dollars alors que pour l'instant seulement 11% du projet a été financé, soit 25 944 dollars, à seize jours de la fin de campagne sur le site.

Pourtant, comme l'expliquent les deux créateurs, ils n'ont pour l'heure pas encore approché les institutions. "Nous voulons juste concrétiser ce projet et ne voulons pas attendre les complications liées aux démarches politiques lors d'une demande d'aides ou de garanties. Nous avons fait appel à nos fonds propres pour tout, toutes nos économies personnelles y sont passées. Nous avons vendu des planches de surf afin de payer les juristes. "