Quatre conseils pour faire l’amour quand on vit en coloc

Le fait de vivre en colocation est rempli d’avantages. Mais quand il s’agit d’avoir des relations intimes, c’est parfois un peu plus gênant et compliqué. Voici quelques conseils pour vous en sortir au mieux.

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Avec cette rentrée, de nombreux jeunes découvrent le monde merveilleux de la colocation. Pour certains et certaines, cela sera synonyme de nouveautés, de liberté et de rencontres. Mais ce nouveau mode de vie demande aussi parfois de faire quelques concessions. Quand on vit seul dans une maison ou un appart, on est libre de faire ce qu’on veut, quand on veut et avec qui on veut. Dans une coloc, les choses sont parfois un peu différentes. Notamment quand il s’agit de relations sexuelles.

Mais alors comment fait-on l’amour quand on vit en colocation? Voici quelques pistes à explorer avec les conseils de Julien, un jeune Bruxellois de 26 ans qui a déjà sept ans d’expérience en la matière.

1.Le silence est d’or (ou pas)

C’est sans doute la première chose à laquelle vous pensez et c’est vrai que c’est le principal souci des rapports sexuels quand on est dans une collocation: le bruit. Inévitablement, le fait de faire l’amour entraîne une multitude de petits bruits. Cela va du petit gémissement, au grincement du lit, en passant par une série de sons, dont certains peuvent parfois être très répétitifs et que nous vous laissons imaginer. Malheureusement, il n’y a pas vraiment de recette miracle pour éviter cela. Disons que cela fait partie des choses de la vie en colocation et vous allez inévitablement être au courant de la vie sexuelle de vos colocataires. Évidemment, pour couvrir un minimum ces bruits, vous pouvez mettre de la musique ou laisser tourner un film en fond sonore. Parfois, ce sera aussi à vos colocs de s’adapter en sortant des écouteurs ou des boules Quies pour ne pas entendre vos acrobaties. «J’étais dans une coloc particulièrement mal isolée et insonorisée. Celui qui habitait dans la chambre à côté m’a un jour dit qu’il m’entendait tout le temps ‘ken’. Mais il n’y a rien à faire. On est conscient du fait qu’on est potentiellement entendu. À partir du moment où tu entends ton coloc avoir une relation sexuelle, tu mets de la musique et tu passes à autre chose», raconte Julien.

2.Trouver le bon moment

Cela dépend évidemment de la taille de la collocation mais une chose est sûre, vous allez rarement vous retrouver seul. La plupart du temps, il y aura trois ou quatre personnes, voire plus, dans le logement. Mais si vous êtes à la recherche de tranquillité, il y a toujours moyen d’investiguer et de trouver des moments où la colocation sera entièrement à vous. Cela pourrait être un week-end où tout le monde est parti en vadrouille ou un jour de la semaine où tout le monde est parti au boulot. Vous pouvez également vous baser sur l’agenda ou sur les routines de vos colocataires. Si par exemple, vous savez qu’ils vont faire les courses le samedi après-midi, vous savez que l’appartement est à vous pendant au moins une heure.

3.Sortir du lit

«À moins d’avoir des certitudes ou d’avoir le goût du risque, tu ne vas pas dans les communs. C’est certain, même si ça m’est déjà arrivé. Il y a aussi des questions d’hygiène et de respect qui font partie des bases de la vie en communauté. Car tu sais très bien que tes colocs vont s’asseoir dans le canapé le lendemain», estime Julien. Si on évite de faire l’amour dans les parties communes de la collocation, la salle de bain peut faire figure d’exception. À condition bien sûr de bien nettoyer la douche ou la baignoire après la session de plaisirs aquatiques.

Si c’est le lit qui est bruyant, ce qui peut arriver, pourquoi ne pas descendre du lit pour faire des galipettes sur le sol. Dans ce cas, vous pouvez également vous montrer prévoyant en installant un tapis ou en préparant un petit coin cosy.

«Dès qu’il y a un bruit de lit qui commence, j’ai tendance à calmer un peu le truc. Car au final, même pour le couple qui est en rapport, c’est chiant», explique Julien. Pour les plus aventureux, cela peut également être l’occasion de trouver d’autres endroits qu’une chambre à coucher pour faire l’amour. On vous laisse faire preuve d’imagination car bien sûr, il existe des tas de possibilités!

4.Être prévoyant et organisé

Comme vous n’êtes pas tout seul dans l’habitation, cela demande un minimum de prévoyance et d’organisation. C’est parfois des détails auxquels on ne pense pas forcément. «Dans la coloc actuelle, ma chambre donne sur le jardin. Cela m’est déjà arrivé de me réveiller en lendemain de teuf où j’étais avec une meuf. On était à poils en train de dormir et vers 11h, le lendemain matin, mes colocs avaient envie d’aller profiter du soleil dans le jardin. J’ai donc vite dû mettre une couette et aller fermer le volet», explique le jeune homme.

Après une relation sexuelle, un passage aux toilettes est quasiment obligatoire. Prévoyez donc le coup pour que ce moment ne soit pas trop embarrassant. «Parfois, je vais de ma chambre à la douche en slip et je tombe sur des inconnus. Donc je demande toujours à une fille qui sort de ma chambre si elle ne veut pas un t-shirt, au cas où», raconte encore Julien.

Malgré tous ces conseils, il y a néanmoins un revers à la médaille au sexe en coloc. Si vous allez probablement vous habituer à avoir des rapports tout en vivant en coloc, ce ne sera peut-être pas le cas de votre ou vos conquêtes. Et si votre partenaire apprend que vous êtes en coloc, cela pourrait le ou la faire fuir. Vous devrez alors faire preuve d’inventivité et sortir des sentiers battus pour ne pas faire l’amour dans la coloc mais ça, c’est une autre histoire.