Enfilez votre tablier: cuisiner serait bon pour la santé mentale et physique!

Selon une récente étude, les personnes qui cuisinent se sentent mieux physiquement et moralement. Les personnes qui ont participé à l’expérience ont ressenti les bienfaits pendant six mois.

par
ETX Studio
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Enfilez votre tablier, la cuisine permettrait de soigner votre santé mentale et physique! C’est le résultat d’une étude menée par des chercheurs de l’Université Edith Cowan (ECU), publiée dans la revue Frontiers in Nutrition. Pour en ressentir les effets positifs, même pas besoin de manger, cette activité apporterait confiance et satisfaction.

Les bienfaits de la cuisine

Pour réaliser leur recherche, les chercheurs ont pu compter sur le partenariat entre leur université et un programme pour apprendre à cuisiner intitulé The Good Foundation. Entre 2016 et 2018, 657 participants ont participé à un programme de sept semaines pour apprendre à cuisiner sainement. Les deux tiers étaient en surpoids. Dans le même temps, les spécialistes «ont mesuré l’effet du programme sur la confiance des participants en matière de cuisine et leur santé mentale perçue, ainsi que sur leur satisfaction globale concernant la cuisine et les comportements liés à l’alimentation», décrit l’étude.

Résultats? Les volontaires ayant suivi le programme «ont constaté des améliorations significatives de leur santé générale, de leur santé mentale et de leur vitalité subjective immédiatement après le programme». Ces bienfaits sont restés six mois après la fin du programme.

Cette amélioration peut s’expliquer par un changement d’alimentation. Selon une précédente étude, manger plus de fruits et légumes améliorerait la santé mentale à plus long terme. Cependant, «la santé mentale des participants s’était améliorée malgré le fait que leur régime alimentaire n’avait pas changé après avoir terminé le programme», explique l’étude. «Cela suggère un lien entre la confiance en la cuisine et la satisfaction autour de la cuisine et les avantages pour la santé mentale», explique dans un communiqué le Dr Rees, chercheuse principale de l’étude.