La banque en tant qu'intermédiaire de l'économie circulaire

Comment les banques peuvent-elles faire en sorte que les investissements à risque dans les activités circulaires soient également financés ?
par
Janne
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L'économie circulaire est en plein essor. Le financement de telles activités n'est toutefois pas une évidence. «  L'octroi de crédits aux entreprises est l'une des principales missions de la banque. Un dossier d'investissement dans un projet circulaire peut cependant constituer un choix risqué, sans garantie de succès. Si nous nous contentions de traiter ces dossiers selon l'approche classique, nous arriverions probablement à la conclusion de ne pas accorder le financement. Précisément ce que nous voulons éviter », dit Didier Beauvois, Head of Corporate Banking chez BNP Paribas Fortis.

Centre de compétence pour l'économie circulaire

C'est la raison pour laquelle BNP Paribas Fortis met en place, en interne, un centre de compétence consacré à l'économie circulaire. « Nous adaptons notre méthode de travail afin d'évaluer les risques différemment. Nous souhaitons en effet faire les bons choix en vue de soutenir les investissements circulaires. Cela n'a d'ailleurs rien de neuf : nous l'avons déjà fait, par exemple, pour les investissements dans l'énergie renouvelable et la cleantech. »

Didier Beauvois attribue également un autre rôle à la banque : «  En collaborant avec les clients, nous développons une expertise en matière d'économie circulaire, que nous mettons ensuite au service d'autres entreprises. Nous sommes ainsi en mesure d'accroître la conscientisation et de rapprocher les entreprises pour accélérer les projets circulaires. Nous avons, par exemple, organisé récemment un voyage d'inspiration à Berlin, afin de faire connaissance avec les chefs de file de l'économie circulaire. »