Alain Maron appelle à un vaste débat démocratique sur l’obligation vaccinale

Le ministre bruxellois de la Santé s’est exprimé sur le plateau de LN24 à propos de l’obligation vaccinale, estimant qu’un débat sur le sujet était nécessaire courant 2022.

par
Belga
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«Nous ne sommes pas fermés à l’obligation vaccinale, mais nous ne disons pas non plus que nous sommes nécessairement pour», a déclaré mercredi Alain Maron, assurant sur LN24 qu’il s’agissait de la position de son parti, Ecolo. Le ministre bruxellois de la Santé a appelé à un vaste débat démocratique sur le sujet «dès l’approbation définitive des vaccins par l’agence européenne des médicaments qui arrivera seulement courant 2022.» «Il doit y avoir un débat démocratique autour de cela: des débats parlementaires ouverts avec des auditions d’un certain nombre d’experts mais aussi des représentants de la population active.»

«L’obligation vaccinale sur l’ensemble de la population relève des compétences fédérales», a-t-il rappelé. «Or, au fédéral, le Premier ministre (Alexander De Croo) et le ministre de la Santé (Frank Vandenbroucke) se sont exprimés publiquement contre la vaccination obligatoire. Mais je ne pense pas que le débat est clos. Il faut encore le faire mûrir. À ce stade, aucun pays démocratique n’a rendu la vaccination obligatoire», a-t-il constaté.

Alain Maron a également défendu le travail de terrain de la Région bruxelloise pour augmenter le taux de vaccination contre la Covid-19, inférieur à celui des deux autres Régions, dénonçant des «positionnements médiatiques» extérieurs à l’exécutif régional. «Les premières antennes décentralisées ont été déployées en juin à Molenbeek. Les articulations avec les communes sont permanentes et les bourgmestres le savent, mon téléphone est ouvert!» Selon Alain Maron, le travail de terrain «rencontre les objectifs qu’on s’était fixés». «Par contre, il n’y a pas assez de gens qui se rendent d’eux-mêmes dans les centres de vaccination encore ouverts. Là, ça tourne moins bien que ça le devrait.» Le ministre a enfin indiqué que la proportion de personnes vaccinées hospitalisées était «négligeable».