Un homme retrouvé criblé de balles à Marseille, victime d’un règlement de comptes

Un homme de 26 ans a été tué par balles dans le courant de la nuit de vendredi à samedi dans une cité des quartiers nord de Marseille, considérée comme un haut lieu du trafic de stupéfiants, a-t-on appris samedi de source policière.

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Les faits se sont déroulés vers 23H30 cité des Oliviers dans le 13e arrondissement. Appelés par des riverains, les policiers ont découvert le corps d’un homme recouvert d’un drap autour duquel se trouvaient une cinquantaine de personnes, a-t-on précisé de même source confirmant une information de La Provence

La victime, âgée de 26 ans, gisait devant l’entrée de son domicile. Son corps présentait plusieurs impacts de balles, notamment à la tête et à l’abdomen, et plus d’une dizaine d’étuis de calibre 9 mm ont été découverts au sol.

Les policiers ont débuté une enquête de voisinage pour trouver d’éventuels témoins de l’agression. «Il s’agit de tirs ciblés», a indiqué la police à l’AFP, jugeant toutefois prématuré de parler de réglement de compte, la victime étant connue pour des délits n’ayant aucun lien avec le trafic de stupéfiants.

La brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille a été saisie de l’enquête par le parquet de Marseille.

Flambée de violence

Les Bouches-du-Rhône et Marseille en particulier connaissent depuis le début de l’été une flambée de violence et cet homicide porte à huit le nombre de personnes tuées depuis le 25 juin (sur 15 depuis le début de l’année), la plupart liées au trafic de stupéfiants.

Cette bouffée de violence n’est cependant pas «inédite», pour le directeur de la zone sud de la police judiciaire, Eric Arella, selon qui la «tendance (...) n’est pas sur une explosion».

Sur la période 2010-2016, nous étions sur une moyenne de deux règlements de comptes par mois, nous somme passés à une moyenne d’un par mois depuis 2017, loin du pic de 2016 et ses 29 morts, le sommet depuis 30 ans, avait précisé à l’AFP le policier, début juillet.

«Il faut prendre du recul, sur un temps long nous n’assistons pas à quelque chose d’inhabituel», avait également insisté la préfète de police des Bouches-du-Rhône, Frédérique Camilleri en évoquant «un phénomène de focalisation médiatique».