La fille d’un millionnaire risque la prison pour avoir organisé des lockdown parties à Rhode-Saint-Genèse

La jeune femme a organisé deux fêtes dans sa luxueuse villa de Rhode-Saint-Genèse.

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Durant le confinement, Lara M. aurait organisé deux fêtes de grande ampleur dans sa villa de Rhode-Saint-Genèse. Du moins, c’est le minimum tant ses intérieurs ont été adaptés pour accueillir des soirées. « Le rez-de-chaussée spacieux était meublé pour faire la fête sans se faire remarquer. Toutes les grandes fenêtres ont été scotchées. Le salon avait été transformé en bar avec une piste de danse et des boîtes à musique. Il y avait aussi beaucoup de boissons. La police a trouvé une cinquantaine de bouteilles de vodka, ainsi que des bouteilles de whisky et d’autres boissons. Dans une baignoire, il y avait des glaçons pour garder la boisson fraîche », explique une source proche du dossier relayée par le Nieuwsblad et Sudinfo.

Lors des interventions de la police, les 1er et 29 novembre, 76 et 45 fêtards avaient été identifiés par la police. Ce chiffre aurait pu être plus élevé si certaines personnes n’avaient pas réussi à s’échapper dans les jardins environnants. En effet, les autorités rapportent que nombre d’entre eux se sont cachés à leur arrivée, notamment dans le sauna, dans la douche, ou encore dans le jardin de l’ambassade voisine du Qatar.

Alcool et stupéfiants

Pour avoir organisé ces fêtes, Lara M. risque trois mois de prison ainsi qu’une amende de 4.000 euros. Le procureur Kris Boelens a affirmé qu’il s’agissait de soirées organisées par des professionnels avec de l’alcool et des stupéfiants. La jeune femme devra rendre des comptes pour ses actes irresponsables.

Les jeunes qui ont participé à ces soirées sont également punis par la justice. Ils ont pu choisir entre un travail d’intérêt général de 60 heures ou une amende de 480 € en plus des 300 € de frais de justice. L’une d’entre elles a déclaré : « J’ai reçu un message à propos de la fête ce soir-là et j’y suis allée. Il y avait beaucoup de monde, j’aurais dû partir mais je suis restée. Il n’y a pas d’excuses, je savais que j’avais tort. J’ai honte. »