Présenté par Native

Participez à une étude clinique : la recherche a besoin de vous !

Le développement de nouveaux médicaments et vaccins passe nécessairement par des études cliniques. Depuis près de 30 ans, la Belgique joue un rôle essentiel dans ce domaine. Elle accueille notamment la seule unité de recherche clinique de Phase I de Pfizer en Europe. Chaque année, des milliers de citoyens participent à ces études. Pourquoi pas vous ?

En 1992, Pfizer a inauguré à Bruxelles son unique unité de recherche clinique en Europe, la Pfizer Clinical Research Unit (PCRU). Installé sur le campus universitaire d'Erasme, cet établissement de recherche de pointe a déjà réalisé plus de 500 études de Phase I grâce à l'aide de plus de 7.000 participants. La Phase I est essentielle au développement de nouveaux médicaments. Elle correspond à la première administration à l'homme d'un médicament. Le but est de mesurer les effets sur le corps. Grâce à ces études, la PCRU a déjà permis la commercialisation en Belgique de médicaments qui améliorent le quotidien de millions de patients à travers le monde.

L'importance des participants

Dr Isabelle Huyghe - Ph. CRU

« La recherche clinique, c'est le développement de nouveaux médicaments. Ce domaine est très strict et très régulé. On doit suivre toute une série d'étapes. La Phase I correspond aux premières administrations à l'homme. Elle se fait avec un très petit nombre de participants et à des doses très faibles pour commencer. Le but est de voir comment le médicament est absorbé par le corps », explique le Dr Isabelle Huyghe, conseiller médical et scientifique pour les unités de recherche clinique de Pfizer. Effectuées sur des hommes et des femmes en bonne santé, les études de Phase I visent essentiellement à mieux connaitre les propriétés d'un médicament, pas encore son effet thérapeutique. Il s'agit de vérifier comment le médicament passe par l'estomac, le foie, les reins, de connaître la manière dont il est éliminé dans les urines, ou encore ses effets sur le cœur et sur la tension artérielle. « Si on n'a pas de Phase I, on n'a pas d'étude clinique chez les patients, et donc pas de nouveaux médicaments », poursuit le Dr Huyghe.

En moyenne, 25 études sont réalisées chaque année à la Pfizer Clinical Research Unit, chacune sur environ 100 participants. Depuis 1992, une quinzaine de médicaments testés à l'unité de Bruxelles sont arrivés sur le marché belge. Des traitements concernant le VIH ou l'hépatite C, mais aussi des noms plus connus comme l'antidouleur Lyrica ou le célèbre Viagra.

Le processus de développement d'un médicament est très long, puisqu'il dure de dix à douze ans. Pfizer estime qu'une seule molécule sur 10.000 trouvées en laboratoire deviendra finalement un médicament commercialisé.

Un niveau de sécurité très élevé

Les essais cliniques sont extrêmement encadrés et réglementés. Pfizer étant une entreprise américaine, les études cliniques menées à Bruxelles doivent répondre à la fois aux normes américaines et aux normes européennes. « Mon rôle en tant que ‘medical advisor' est de vérifier que les études soient valides au niveau scientifique et de minimaliser les risques. Les études cliniques sont soumises à un comité d'éthique indépendant, ainsi qu'à l'Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS). Ils doivent tous les deux nous donner leur feu vert pour qu'on puisse débuter une étude », déclare le Dr Isabelle Huyghe. « Avant le début de l'étude, nous partageons également toutes les informations dont nous disposons avec nos participants. Nous leur expliquons avec quel type de molécule on travaille, si on a déjà eu une expérience avec cette molécule-là, si elle ressemble à une molécule déjà présente sur le marché et ce qu'il pourrait y avoir potentiellement comme effets secondaires.  À partir de ces informations, ils nous donnent un consentement éclairé. Ils acceptent ou refusent de participer à l'étude en toute connaissance de cause », poursuit le docteur.

Lors d'un essai clinique, il peut toujours y avoir des effets secondaires. Les plus fréquents sont des maux de tête, des nausées, des vomissements et de la fatigue. Néanmoins, les candidats peuvent être rassurés : en bientôt 30 ans d'existence, la Pfizer Clinical Research Unit de Bruxelles n'a jamais eu à déplorer d'effets secondaires graves ou d'incidents tragiques. Et, selon le questionnaire de satisfaction remis à la fin de chaque étude, 99 % des participants se disent prêts à renouveler l'expérience !

 

Comment participer à une étude clinique ?

Envie de participer à une étude clinique et de faire progresser la médecine ? Appelez le numéro de téléphone gratuit 0800/13.13.8 ou surfez sur www.brusselscru.com

La compensation financière dépend de plusieurs facteurs, dont la durée du séjour dans l'unité, située à Bruxelles. Elle s'élève à 184 € par jour en moyenne et est considérée comme une aide à la recherche (non soumise à l'impôt). Les frais de déplacement sont également pris en charge.

Pour participer, il faut avoir 18 ans et répondre à une série de critères qui varient en fonction de l'étude clinique. Actuellement, la Pfizer Clinical Research Unit est à la recherche d'hommes en bonne santé âgés de 18 à 55 ans, de femmes sans potentiel de grossesse, de personnes en surpoids, de sujets chinois et japonais, de patients atteints de stéatose hépatique non alcoolique (aussi appelée « maladie du foie gras » ou « maladie du soda »), de drépanocytose, d'arthrose, d'insuffisance hépatique et de diabète.