Voici les villes les plus chères au monde pour les expatriés, Bruxelles fait un bond dans le classement

Achgabat (Turkménistan) est la ville où le coût de la vie est le plus cher au monde, selon un classement établi par le spécialiste des ressources humaines Mercer. Bruxelles est la seule ville belge figurant dans ce classement et fait un bond de la 78e à la 53e place.

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Rédaction en ligne avec Belga
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Selon Mercer, la crise sanitaire a obligé les entreprises à réviser leur façon de diriger une main-d’œuvre mobile. «Le coût de la vie a toujours été un facteur de planification de la mobilité internationale, mais la pandémie a ajouté une toute nouvelle couche de complexité, ainsi que des implications durables liées à la santé et à la sécurité des salariés, au télétravail et aux politiques de flexibilité, entre autres considérations», explique Ilya Bonic, président de l’activité de gestion des talents et responsable de la stratégie chez Mercer. «Alors que les organisations repensent leurs stratégies en matière de talents et de mobilité, des données précises et transparentes sont essentielles pour rémunérer équitablement les salariés pour tous les types de missions».

La première tendance de ce classement se dégage dans le recul des villes américaines. New York reste la ville la plus chère des États-Unis (14e place du classement) mais perd huit places par rapport à l’année dernière. Cette descente s’explique par les fluctuations monétaires entre mars 2020 et mars 2021.

La Suisse dans le top 10

Du côté européen, Zürich, cinquième au classement mondial, reste la ville la plus chère du Vieux-continent. Les deux autres villes suisses de Genève et Berne la suivent respectivement à la huitième et 10e place mondiale. Le renforcement de l’euro par rapport au dollar a fait grimper les villes européennes dans le classement. C’est le cas de Bruxelles qui passe à la 53e place et de Paris qui se retrouve à la 33e.

Au Moyen-Orient, Beyrouth connait la plus grosse «progression» du classement et devient la troisième ville la plus coûteuse. La capitale libanaise fait un bond spectaculaire de 42 places qui s’explique par un triple coup dur: la plus grande crise financière du pays, la Covid-19 et l’explosion du port de Beyrouth.