Vers l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques et delphinariums en France

Interdiction progressive des animaux sauvages dans cirques et delphinariums, vente de chiots et chatons en animalerie prohibée: députés et sénateurs français sont parvenus jeudi à un accord sur le texte contre la maltraitance animale, ouvrant la voie à son adoption rapide.

par
AFP
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«Nous venons de trouver un accord inespéré sur un texte historique en faveur de la condition animale en France», s’est félicité sur Twitter le député Loïc Dombreval (majorité gouvernementale), co-auteur de cette proposition de loi.

Le Premier ministre Jean Castex a dit sur ce réseau social partager «la fierté de tous les parlementaires qui ont rendu ce texte possible», soulignant que «le bien-être animal est une préoccupation centrale pour nos concitoyens».

Une interdiction en vigueur depuis 2014 en Belgique

Cet accord en commission mixte paritaire (sept députés-sept sénateurs) n’était pas acquis, alors que le Sénat dominé par la droite avait largement édulcoré le texte fin septembre, en souhaitant maintenir notamment les animaux sauvages dans les cirques itinérants et delphinariums.

Selon l’accord trouvé, il sera mis fin à l’exploitation commerciale d’espèces sauvages, en interdisant leur acquisition et reproduction dans un délai de deux ans et leur présence dans les cirques itinérants d’ici sept ans. La détention de cétacés dans les delphinariums sera prohibée dans un délai de cinq ans.

Les élevages de visons d’Amérique et d’animaux d’autres espèces exclusivement élevés pour la production de fourrure seront également interdits.

En Belgique, l’interdiction de détenir des animaux sauvages dans les cirques est en vigueur depuis mars 2014.