Une étudiante refusée de son logement à cause de ce détail: «On m’a refusé la location à cause de mon apparence»

Une étudiante qui commence l’université a été refusée de son logement à cause de ses tatouages

par
Rédaction en ligne
Temps de lecture 2 min.

Kadince Ball, 18 ans, commence cette année ses études de médecine à l’Université Western (Ontario, Canada). Pour ce faire, elle avait besoin d’un logement étudiant. La jeune femme avait donc tout programmé dans les règles de l’art: elle avait trouvé un appartement, discuté en ligne avec la propriétaire, remis une caution et signé le contrat.

Deux jours avant la rentrée universitaire, Kadince a donc pris ses affaires pour se rendre dans sa future demeure. Une fois sur place, la jeune femme a rencontré pour la première fois Esther Lee, la propriétaire de l’appartement. Si ce rendez-vous s’était bien déroulé, du moins selon Kadince, elle recevait, quelques heures plus tard un coup de téléphone pour lui annoncer la rupture du contrat de location. «Je ne veux tout simplement pas que tu vives ici», lui annonçait-on simplement.

Des tatouages problématiques

Un coup de massue pour Kadince qui, sans autre logement, est forcée de vivre dans un hôtel. «Je lui ai demandé à plusieurs reprises pourquoi elle revenait sur le bail et s’il y avait quelque chose que je pouvais faire pour la faire changer d’avis, mais elle n’a rien dit», raconte-t-elle au Sun. C’est finalement après avoir raconté son histoire en ligne que la jeune femme a découvert que ses tatouages étaient à l’origine de cette étrange décision.

Contacté par un journaliste de CBC News, Esther Lee a expliqué avoir pris peur en voyant les tatouages de l’étudiante, à savoir un chérubin, un serpent et une fleur. «Il couvrait près de 70% de son bras», insiste-t-elle. «C’est pourquoi je ne veux pas le lui louer parce que c’est effrayant, tellement effrayant.»

Une décision qui choque toujours l’étudiante. «Je suis restée sans voix. Un bail a été signé et parce que j’ai une certaine apparence, on m’a refusé la location. Aucun de mes tatouages n’est offensant.» Tout est bien qui finit bien puisque Kadince a trouvé un autre logement étudiant après quatre jours passés à l’hôtel, indique Sudinfo.