Une adolescente de 17 ans décède après avoir reçu sa deuxième dose: il s’agirait d’une «embolie pulmonaire»

Quelques jours seulement après l’administration de sa seconde dose, une adolescente française est décédée suite à une série de malaises dans son école. Les autorités ont décidé d’ouvrir une enquête pour faire la lumière sur cette affaire qui fait beaucoup de bruit.

par
Rédaction en ligne
Temps de lecture 2 min.

Scolarisée dans un lycée agricole de Gardanne (Bouche-du-Rhône, en France), une adolescente de 17 ans est décédée quelques jours après s’être fait administrer une deuxième dose de vaccin Pfizer. Plus tôt dans la journée, elle avait été victime d’une série de malaises dans le réfectoire de l’établissement, avant d’être transportée en urgence à l’hôpital d’Aix-en-Provence.

Son cas a déjà fait l’objet d’un signalement auprès de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), chargée de suivre les «effets indésirables» – la formule est ici bien faible–, du vaccin au Covid-19 chez les 12-18 ans, écrit L’Union.

Selon la procédure habituelle lorsque les circonstances d’un décès méritent d’être éclaircies, notamment en cas de mort brutale d’une jeune personne, le médecin chargé de signer l’acte avait relevé un «obstacle médico-légal».

Les résultats définitifs de l’autopsie diligentée par le parquet ne sont pas encore connus et ne devraient pas l’être avant encore plusieurs jours. «La cause première serait une embolie pulmonaire, mais il faut encore en rechercher l’origine», a indiqué Achille Kiriakides, le procureur de la République d’Aix-en-Provence mercredi 29 septembre à La Provence.

Hormis l’embolie pulmonaire (obstruction d’une artère pulmonaire par un caillot sanguin), d’autres examens doivent déterminer si des facteurs prédisposaient ou non la jeune femme à des troubles de la coagulation (prise de pilule œstroprogestative, notamment), précise Libération. Si le risque de développer certaines thromboses est bien avéré chez les patients jeunes avec les vaccins anti-Covid à vecteur viral (comme les vaccins AstraZeneca ou Janssen), il n’est pas prouvé à ce jour pour les vaccins à ARN messager – seuls autorisés pour les 12-17 ans.

L’ANSM a d’emblée rassuré sur la sécurité du vaccin pour cette catégorie d’âge. «Au 16 septembre 2021, plus de 4,5 millions d’entre eux ont reçu au moins une injection. Au total, 591 cas dont 206 graves ont été rapportés après la vaccination. Aucun signal spécifique n’a été identifié chez les sujets les plus jeunes», rapporte ainsi LCI.