Un soldat russe arrêté pour avoir violé un bébé en Ukraine

Exécutions, tortures, viols répétés… les forces militaires russes sont accusées des pires atrocités depuis le début de leur invasion de l’Ukraine. Certains ont commis l’inimaginable. Parmi eux, un soldat russe qui aurait violé un bébé d’un an. L’homme aurait filmé la scène et l’aurait diffusée sur les réseaux sociaux.

par
Rédaction en ligne
Temps de lecture 2 min.

Un soldat russe serait actuellement détenu par la police pour avoir violé un bébé ukrainien d’un an, rapporte le Metro UK. Un viol qu’il aurait filmé et dont il aurait diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux.

L’homme a été arrêté samedi, juste après que la Commissaire aux droits de l’homme du Parlement ukrainien a fait état de plusieurs cas de viol sur mineurs.

Celui d’une adolescente de Boutcha, notamment, violée par cinq soldats. La jeune fille de 14 ans est maintenant enceinte de l’un de ses violeurs, écrit Lyudmila Denisova sur Telegram.

Celui d’un garçon de 11 ans, également à Boutcha. Il aurait été violé devant sa mère, ligotée à une chaise et forcée de regarder.

Celui d’une adolescente de Kherson, dont la grand-mère de 78 ans a ensuite été violée par les mêmes hommes russes.

«Crimes de guerre»

Des situations insoutenables décrites par Lyudmila Denisova, qui appellent les victimes à signaler tout cas de violence sexuelle commise par les soldats, «même si c’est très difficile». «Ils devront en assumer toute la responsabilité», ajoute la Commissaire.

Sur place, les forces de l’ordre ukrainiennes tentent de récolter tous les témoignages et preuves de ces atrocités pour les tribunaux locaux et internationaux.

La semaine dernière, l’ONG Human rights watch a accusé les forces russes de plusieurs crimes de guerre en Ukraine, dont des viols. «Les cas que nous avons documentés témoignent d’une cruauté et d’une violence indicibles et délibérées à l’encontre des civils ukrainiens», a déclaré Hugh Williamson, directeur de la division Europe et Asie centrale à Human Rights Watch.

«Les viols, meurtres et autres actes de violence contre des personnes détenues par les forces russes devraient faire l’objet d’enquêtes en tant que crimes de guerre présumés.»