Son chien meurt de chaud dans un train à cause d’une panne de climatisation, on lui propose 70€ de dédommagement

Ana voyageait dans un train entre Narbonne et Marseille quand la climatisation est tombée en panne, ce 21 juillet. Son chien n’a pas survécu à la chaleur et est mort durant le trajet, dans les bras de sa maman. La SNCF n’a eu pour réponse qu’un bon d’achat, un geste scandaleux selon la propriétaire de l’animal

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Le 21 juillet, Ana fait le trajet en train de Narbonne à Marseille pour un rendez-vous médical, accompagnée de son chien Poopie, âgé de deux ans, rapportent nos confrères de La Voix du Nord. Juste après le départ, le train s’arrête en pleine voie. Le train est en panne d’alimentation, la climatisation s’arrête, les toilettes sont fermées. Le train devient une fournaise. Les passagers épuisent leurs réserves d’eau et le wagon bar est dévalisé. Ambre, la fille d’Ana, tente d’alerter la SNCF sur l’état de santé de son chien qui se dégrade, mais en vain. Elle écrit sur Twitter : « Ma mère est avec son chien dans l’intercite 4663 le train est arrêtée en pleine voie sans clim et le chien agonise en hyperventilation, vous avez une solution ? ».

Finalement, face aux plaintes des passagers, le contrôleur ouvre les portes et les passagers sont autorisés à descendre. Mais pour Poopie, c’est déjà trop tard. Comme le raconte Ana à La Dépêche du Midi, des passagers ont tenté de l’aider et de réanimer le petit chien. À 19h20, sa fille Ambre tweete que leur chien est mort.

Un mois plus tard, après des discussions avec la SNCF, les maîtresses du petit chien décédé obtiennent une réponse de la société ferroviaire, mais qui n’est pas à la hauteur de ce qu’elles espéraient : « J’ai le plaisir de vous adresser 70 euros sous forme de bon d’achat digital », indique le courrier de la SNCF. Il est précisé que cela correspond au remboursement des billets et à un petit « dédommagement » de 10 euros. « On en déduit donc que la vie de notre chien et notre traumatisme valent 10€ pour la SNCF », soulignent les deux femmes auprès de La Dépêche. Elles comptent saisir le médiateur indépendant de la SNCF.