Procès des attentats de Paris : Des Belges sur le banc des accusés

Parmi les 20 accusés au procès des attentats du 13 novembre, figurent plusieurs Belges dont Salah Abdeslam. Il est le seul survivant des commandos téléguidés par le groupe État islamique (EI) qui ont fait 130 morts et plus de 350 blessés à Paris et Saint-Denis.

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Salah Abdeslam est accusé d’avoir déposé les trois kamikazes du Stade de France avant d’abandonner une ceinture explosive. Arrêté à Molenbeek le 18 mars 2016, il a été condamné en avril 2018 à 20 ans de prison en Belgique pour une fusillade à Bruxelles trois jours avant son interpellation.

Mohamed Abrini, ami d’enfance des frères Abdeslam, se retrouve également sur le banc des accusés. Il est soupçonné d’avoir accompagné en région parisienne les commandos qui ont commis les attentats, mais aussi d’avoir joué un rôle dans le financement des attaques et la fourniture des armes. Incarcéré en Belgique, il a par ailleurs reconnu être «l’homme au chapeau» qui accompagnait deux kamikazes à l’aéroport de Bruxelles lors de l’attentat du 22 mars 2016.

Mohamed Bakkali, considéré comme un logisticien clé, est accusé d’avoir loué des voitures en vue des attentats. Détenu en France depuis 2018, il est également mis en cause pour la location de plusieurs planques pour la cellule djihadiste sous une fausse identité.

Mohamed Amri et Hamza Attou sont eux allés chercher Salah Abdeslam en voiture le soir des attentats pour le ramener en Belgique. L’enquête a aussi démontré les liens étroits d’Amri avec les frères Abdeslam dans les semaines précédant l’attaque, laissant soupçonner au minimum une connaissance du projet.

Farid Kharkhach, 37 ans, est accusé d’avoir fourni des faux papiers à l’ensemble de la cellule à la demande de Khalid El Bakraoui, l’un des auteurs des attentats de Bruxelles. Il est actuellement détenu en France.

Ali El Haddad Asufi, 35 ans et détenu en France, était en contact récurrent avec les membres de la cellule djihadiste franco-belge. Il aurait notamment participé à la fourniture d’armes.

Oussama Atar, membre important du groupe État islamique (EI), est considéré comme le «cerveau» des attentats du 13-Novembre, qu’il aurait planifiés depuis Raqa, en Syrie. Son frère Yassine Atar, détenu en France, était en lien étroit avec ses cousins, les frères El Bakraoui, kamikazes des attentats de Bruxelles.

Abdellah Chouaa, est soupçonné d’avoir apporté un soutien logistique à la cellule.

Ahmed Dahmani, Belgo-Marocain, est soupçonné d’être un logisticien de la cellule djihadiste.