Piqûres sauvages sur le tournage de «La Chanson de l’année»: un homme inculpé

Un homme a été inculpé dans le sud de la France pour des piqûres infligées à des spectateurs qui assistaient samedi à l’enregistrement d’une émission télévisée en plein air, a annoncé dimanche la justice française.

par
AFP
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De mystérieuses piqûres à la seringue se sont multipliées en France ces derniers temps, principalement dans des boîtes de nuit, au point que le parquet de Toulon avait mis en place il y a un mois un protocole spécifique avec la police et la gendarmerie pour ce type d’agressions. Il prévoit un examen médico-légal des victimes, des analyses et des prélèvements.

Le suspect âgé de 20 ans, résidant à Toulon (sud de la France), a été inculpé dimanche soir dans le cadre d’une information judiciaire ouverte notamment pour «violences aggravées par arme (la seringue) et par la préméditation». Il a été placé en détention provisoire, a indiqué le procureur de Toulon, Samuel Finielz.

Une victime a fait un malaise

Une vingtaine de spectateurs qui assistaient samedi soir à l’enregistrement de l’émission de TF1 «La chanson de l’année», sur les plages du Mourillon à Toulon, ont déclaré à la police avoir été victimes de piqûres lors du concert. «Plusieurs plaintes ont déjà été déposées et d’autres ne sont pas encore formalisées», a précisé le procureur.

L’une des victimes, un agent de sûreté qui travaillait sur le site, a été hospitalisée. «Nous n’avons pas encore pu déterminer si ce malaise était lié à une substance nuisible introduite dans la seringue ou à la situation de stress», a précisé le magistrat.

Ces événements ont entraîné des mouvements de foule sur la plage et l’intervention des forces de l’ordre. Des policiers ont repéré le principal suspect et l’ont arrêté avec une seconde personne, qui a été libérée ensuite, aucune charge ne pouvant être retenue.

Les résultats des analyses très attendus

L’homme inculpé a été identifié par deux jeunes femmes qui ont expliqué l’avoir vu avec une seringue et avoir réussi à l’empêcher de les piquer. Elles ont également affirmé avoir été victimes de violences de sa part.

«L’homme conteste entièrement les faits mais, au vu des dépositions des victimes, le parquet a estimé qu’il existait des charges suffisantes», a indiqué le procureur.

Dimanche, sept examens médicaux avaient déjà été réalisés dont les résultats devraient être connus la semaine prochaine.