L’humanité sous la menace «d’impacts irréversibles», selon un projet de rapport du Giec

Un réchauffement climatique durable supérieur au seuil de +1,5°C aurait des «impacts irréversibles pour les systèmes humains et écologiques», avertit un projet de rapport des experts climat de l’ONU.

par
AFP
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Si le réchauffement climatique atteint +2°C plutôt que +1,5°C, 420 millions de personnes de plus sur Terre feront face à des «canicules extrêmes» et jusqu’à 80 millions de personnes supplémentaires seront menacées par la faim d’ici 2050, selon les experts du Giec. L’accord de Paris de 2015 fixait un objectif maximal de +2°C de réchauffement par rapport à l’ère pré-industrielle, et si possible +1,5°C. Mais les trajectoires actuelles ne permettent pas de les atteindre selon les scientifiques.

«La vie sur Terre peut se remettre d’un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes. L’humanité ne le peut pas», alerte le résumé technique de 137 pages.

Le rapport d’évaluation complet des impacts du réchauffement, long de 4.000 pages et bien plus dramatique que le précédent de 2014, est destiné à éclairer les décisions politiques. Il doit être publié en février 2022, après approbation par consensus par les 195 Etats membres, soit après l’importante conférence climat de la COP26, prévue en novembre à Glasgow (Ecosse).