Les requêtes liées au développement durable sont de plus en plus fréquentes sur Google

La volonté de consommer moins et mieux s’illustre jusque dans nos requêtes Google. C’est la conclusion du baromètre «Sustainability Trends 2022» publié récemment par l’Institut d’études Kantar.

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ETX Daily Up
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246 millions de recherches ont été effectuées via le moteur de recherche Google en lien avec le gaspillage et la surconsommation, selon cette étude Kantar réalisée à partir des requêtes Google effectuées dans 90 pays du monde entre mars 2017 et mars 2022. Le gaspillage alimentaire semble faire l’objet d’une préoccupation croissante: 3 millions de recherches en moyenne par mois ont été réalisées sur le sujet, soit une progression de 7% sur les deux dernières années.

Côté pollution, les recherches concernant le «zéro déchet» ont moins la cote, puisque leur récurrence a baissé de 34% au cours de ces deux dernières années. À l’inverse, les recherches réalisées au cours de la même période concernant la vente en vrac ont augmenté de 59%. L’étude note également un intérêt croissant pour des techniques plus durables pour gérer ses déchets au quotidien. C’est par exemple le cas du compost (+38%) ou de l’upcycling (+22%).

Un changement environnemental et social

La fast-fashion, tout comme la souffrance animale (155 millions de recherches en moyenne par mois), semble également préoccuper les internautes. Selon l’étude, le volume des recherches sur le sujet a plus que doublé en cinq ans. L’un des aspects qui semble le plus inquiéter les consommateurs n’est toutefois pas d’ordre environnemental, mais social: les recherches concernant les marques de vêtements relatives aux conditions de travail des Ouïghours ont bondi de 87% entre 2020 et 2022.

«Les requêtes sur Google montrent que les consommateurs sont de plus en plus matures et souhaitent être acteurs du changement sur le sujet du développement durable, à tel point qu’ils acceptent même l’idée de décroissance», commentent les auteurs de cette enquête.

Une volonté de ralentir qui s’illustre jusque dans la façon de vivre avec un intérêt marqué pour le «slow-living» (+52% des recherches), philosophie de vie qui consiste à prendre son temps dans la réalisation des tâches quotidiennes.