Le test anal pour détecter la Covid-19 fait son retour en Chine

Ces tests seraient plus efficaces que les tests PCR classiques mais sont critiqués par la population.

par
Rédaction en ligne
Temps de lecture 2 min.

Nous vous en parlions il y a un an. À l’époque, la Chine utilisait régulièrement des tests de dépistage Covid-19 rectaux pour tester les sujets à risque et les voyageurs arrivant de l’étranger, une méthode jugée «plus fiable» mais qui avait été critiquée par de nombreux internautes. Au point que le régime chinois avait fini par s’en passer. Jusqu’à l’arrivée du variant Omicron, qui semble avoir changé la donne. Selon le Beijing News, ces tests ont été pratiqués sur 27 personnes qui vivaient dans le même immeuble qu’une Chinoise contaminée par le variant Omicron.

Contrairement aux tests PCR classique, les tests anaux analysent les selles des patients. Pour ce faire, un écouvillon est inséré dans le rectum des testés. Il «permet d’augmenter le taux de détection des personnes infectées» car le coronavirus reste présent plus longtemps dans l’anus que dans les voies respiratoires, avait indiqué à CCTV le médecin Li Tongzeng, de l’hôpital You’an de Pékin.

Depuis le début de l’épidémie, les autorités chinoises appliquent une stratégie «zéro Covid», avec des restrictions de déplacements et des confinements ciblés, afin de limiter au maximum l’apparition de nouveaux cas. Une stratégie poussée à son paroxysme alors que les Jeux Olympiques d’hiver commenceront le 4 février prochain en Chine.