Le béluga égaré dans la Seine a été sorti de l’eau: quelle est la suite des opérations?

Après plusieurs heures d’efforts, une vingtaine de plongeurs a réussi à attirer le béluga de près de 800 kilos, dans des filets. L’animal est égaré dans la Seine depuis plus d’une semaine.

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AFP avec rédaction en ligne
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Le béluga égaré dans la Seine depuis une semaine a été sorti, dans la nuit de mardi à mercredi, de l’écluse de Saint-Pierre-la Garenne (75 km au nord-ouest de Paris), première étape de l’opération «hors norme» pour tenter de le remettre en mer, a constaté l’AFP.

Repéré le 2 août dans le fleuve, le cétacé est retenu depuis vendredi dans le bassin de l’écluse de Saint-Pierre-la Garenne.

Son état jugé «alarmant»

Vers 04h00, après six heures d’efforts, le cétacé de près de 800kg et dont l’état de santé a été jugé «alarmant», a été soulevé dans un filet tracté par une grue et déposé sur une barge, où il a été immédiatement pris en charge par une dizaine de vétérinaires.

Les 24 plongeurs engagés et les sauveteurs manipulant les cordages autour du bassin ont dû s’y reprendre à plusieurs fois, entre 22h et 4h du matin, pour attirer l’animal dans les filets et la structure capable de le soulever hors de l’eau, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Quelle est la suite des opérations?

Le béluga, animal évoluant en eaux froides, doit ensuite être placé dans un camion réfrigéré qui le transportera à destination du littoral, avait précisé la secrétaire générale de la préfecture de l’Eure, Isabelle Dorliat-Pouzet, avant le début de la délicate opération.

Un bassin d’eau de mer, dans une écluse du port de Ouistreham (Calvados), a été mis à disposition pour réceptionner l’animal, qui y restera trois jours, «le temps qu’on organise son rapatriement en pleine mer et qu’on observe son état de santé», selon la sous-préfète.

Le risque de décès reste important

L’opération pour le ramener en mer n’est pas sans risque pour le béluga, déjà affaibli et sensible au stress. «Il se pourrait qu’il décède maintenant, pendant la manipulation, pendant le trajet ou au point B», a prévenu Isabelle Brasseur, du Marineland d’Antibes.