La charge mentale des femmes s’applique également aux animaux domestiques

Source d’inégalité, de tension, voire carrément de rupture… S’occuper de son animal de compagnie peut, au même titre que la garde des enfants ou la gestion des tâches ménagères, être à l’origine d’une charge mentale. Et, sans surprise, elle touche davantage les femmes.

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ETX Daily Up
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La charge mentale s’illustre sous de nombreuses formes: professionnelle, médicale, sexuelle… À la maison, elle incombe en grande partie aux femmes: par exemple, aller chercher les enfants à l’école tout en pensant dans le même temps à la liste de courses de la journée et à racheter des croquettes pour le chien. Le fait d’avoir des animaux domestiques peut d’ailleurs représenter un élément de charge mentale à part entière.

C’est ce que confirme un sondage Ifop réalisé pour l’entreprise VetoCanis auprès de 963 personnes représentatives de la population française ayant un animal de compagnie à la maison (ou qui en ont possédé un). Acheter les croquettes, changer la litière, sortir le chien, remplir la gamelle, planifier les rendez-vous chez le vétérinaire, s’organiser pour la garde lors des vacances… D’après l’enquête, ces tâches du quotidien sont réalisées par 81% des femmes sondées, contre 64% des hommes.

Source de tension

La charge mentale liée à la présence d’un compagnon à quatre pattes à la maison peut même devenir source de tension au sein du couple: 31% des sondés reconnaissent se disputer à ce sujet. Pour certains d’entre eux, ce différend peut même conduire à la rupture: 10% des femmes interrogées (contre 9% des hommes) expliquent avoir rompu avec leur conjoint parce que ce dernier refusait de s’en occuper. Pour 15% des Françaises questionnées, la mésentente d’un partenaire avec l’animal de compagnie a déjà été à l’origine d’une rupture. Les hommes, eux, sont 9% à évoquer ce même motif de séparation.