Infecté à la variole du singe, il s’échappe de l’hôpital et prend l’avion

Un homme âgé de 48 ans devait être maintenu à l’isolement suite à sa contamination à la variole du singe. L’Américain a toutefois décidé de quitter le Mexique pour regagner son pays, alors qu’il devait respecter une quarantaine.

par
AFP
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Un Américain atteint de variole du singe s’est échappé d’un hôpital d’une station balnéaire au Mexique et a fui le pays pour rentrer aux États-Unis. L’homme de 48 ans, originaire du Texas, a quitté Puerto Vallarta, sur la côte pacifique mexicaine. Dans son communiqué, l’État mexicain de Jalisco a affirmé que cet homme devait être testé pour la variole du singe et maintenu à l’isolement.

Une attitude irresponsable

Il était arrivé à l’hôpital avec des symptômes de «toux, frissons, douleurs musculaires et d’éruptions cutanées sur son visage, son cou et son tronc», a précisé l’État de Jalisco. Après l’avoir fui, le Texan est rentré à l’hôtel où il séjournait. Puis, il a quitté Puerto Vallarta par avion le 4 juin, avant que les autorités ne puissent le localiser. Le Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) a confirmé lundi aux autorités mexicaines que l’homme était retourné aux États-Unis, où il a fait un test qui a confirmé qu’il avait bien la variole du singe.

Avant d’arriver à Puerto Vallarta le 27 mai, il était allé à Berlin entre le 12 et le 16 mai, puis à Dallas (Texas). Pendant son séjour dans la station balnéaire située dans l’État de Jalisco, il a participé à des fêtes au Mantamar Beach Club, un club de vacances pour homosexuels. Les services de santé locaux ont demandé à toutes les personnes qui ont fréquenté l’établissement entre le 27 mai et le 4 juin de surveiller leur état de santé.

Plus de 1.000 cas dans les pays non-endémiques

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a indiqué mercredi que plus de 1000 cas de variole du singe avaient été signalés dans divers pays où elle n’est pas endémique, et que le risque de voir le virus s’y installer était «réel».

La maladie est considérée bien moins dangereuse et contagieuse que sa cousine, la variole, éradiquée depuis plus de 40 ans. La grande majorité des cas signalés concerne jusqu’à présent des «hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes» mais quelques cas de transmission communautaire, y compris chez des femmes, ont été rapportés.