Faut-il s’inquiéter de XBB.1.5, le nouveau variant qui explose aux États-Unis?

Alors que tous les regards sont actuellement tournés vers la Chine, où les cas de coronavirus sont en train d’exploser, un nouveau variant frappe les États-Unis. Son nom? XBB.1.5.

par
T.W.
Temps de lecture 2 min.

La Chine, qui a récemment mis un terme à sa politique «zéro Covid», fait face à une explosion des contaminations. Mais aux États-Unis aussi, la situation est de plus en plus inquiétante.

Un variant déjà majoritaire à New York

Le pays est actuellement frappé par un nouveau variant d’Omicron, baptisé XBB.1.5. En seulement quelques semaines, ce nouveau variant est en passe de devenir majoritaire aux États-Unis. Cette souche représente désormais 40% des nouvelles contaminations. Dans l’État de New York, elle est même déjà largement majoritaire (près de 70%).

Le pire variant?

Selon le journal Le Parisien, ce variant est un assemblage de deux variants Omicron déjà existants: BJ.1 et BM.1.1.1. «C’est la première fois qu’un recombinant prend autant de place dans un pays occidental», a indiqué Samuel Alizon, directeur de recherche au CNRS et spécialiste en biologie évolutive, au journal français. «XBB.1.5 est peut-être le pire des variants auquel nous soyons confrontés à l’heure actuelle», a commenté pour Reuters le docteur Michael Osterholm, expert en maladies infectieuses à l’Université du Minnesota.

Il pourrait échapper aux vaccins

Si XBB.1.5 inquiète, c’est parce qu’il semble pouvoir échapper aux vaccins actuels. En effet, ce nouveau variant serait capable de contourner l’immunité des personnes vaccinées mais aussi celles des personnes préalablement infectées par Omicron. Cependant, il semble encore être trop tôt pour savoir si ce variant «américain» est plus virulent et dangereux que les autres.

Il devrait aussi progresser en Europe

S’il circule aux États-Unis et dans certains pays d’Asie comme Singapour, à l’heure actuelle, XBB.1.5 est encore très peu présent en Europe. 15 cas ont été recensés en France, selon Étienne Simon-Lorière, responsable de l’unité de génomique évolutive des virus à ARN à l’Institut Pasteur. « C’est certain qu’il progressera, toute la question étant de savoir quelle sera l’ampleur de la vague épidémique qu’il pourrait entraîner», conclut Samuel Alizon.

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