Droguées par piqûre: la nouvelle méthode qui s’infiltre dans le monde de la nuit

Ces derniers mois, des dizaines de femmes ont témoigné d’agressions sexuelles dans des bars et boîtes de nuit. Le mode opératoire, bien connu, est souvent le même: le prédateur glisse du GHB dans le verre de la victime, qui se retrouve inconsciente. Mais certains ont désormais adopté une autre méthode.

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Pris dans la tourmente avec le mouvement #BalanceTonBar, le monde de la nuit tremble à nouveau, alors que les prédateurs sexuels semblent se tourner vers un nouveau mode opératoire.

En effet, chez nos voisins français et britanniques, plusieurs cas de «drogue par piqûre» ont été rapportés dernièrement: des femmes qui ont fait des malaises ou ont souffert de vertiges et de nausées après avoir été «piquées» en boîte de nuit. Une piqûre qu’elles n’ont pas sentie sur le moment et dont elles ont découvert la trace le lendemain, sur leur bras ou leur jambe.

«Ça n’arrive pas qu’aux autres»

Sur les réseaux sociaux, plusieurs femmes ont témoigné et appelé à la méfiance. «Nous sommes sorties dans deux bars et avons été droguées», raconte Justine sur les réseaux sociaux. Lorsqu’elle apprend que certaines personnes se sont retrouvées droguées à leur insu par piqûre, la jeune femme décide de creuser cette piste. «On a donc analysé nos corps et on a effectivement toutes les deux une trace, fraîche et sensible, d’une piqûre dans le dos. Les symptômes sont les suivants: somnolence, vomissements, difficulté à parler, problème de respiration. Faites attention et parlez-en autour de vous, cela n’arrive pas qu’aux autres.»

Que ce soit en France ou en Angleterre, plusieurs victimes ont porté plainte. Des enquêtes ont été ouvertes. Trois hommes britanniques (de 18, 19 et 35 ans) ont été arrêtés dans ce cadre, rapporte la Dernière Heure. En Belgique, la police n’a enregistré aucune plainte liée à ce nouveau mode opératoire.