Drame en France: une adolescente de 13 ans poignardée à mort, son petit ami a avoué les faits

Le petit ami d’une adolescente de 14 ans, retrouvée morte poignardée jeudi matin près de Mâcon (est de la France), a avoué lui avoir porté les coups fatals dans la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé devant la presse le procureur de la République de Mâcon Éric Jallet.

par
AFP
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Le corps de la victime a été retrouvé très tôt dans la matinée sur la voie publique près de son ancienne école primaire à Clessé, a indiqué la gendarmerie. La dépouille présentait de nombreuses traces de violences, ainsi qu’un couteau planté au niveau du cou au moment de sa découverte.

Le corps de la jeune fille a été découvert lardé de coups de couteau vers 06h40 à Clessé (Saône-et-Loire). Le suspect, âgé de 14 ans, a avoué aux gendarmes lui avoir porté plusieurs coups de couteau, notamment au cou, au cours d’un rendez-vous nocturne, a ajouté le magistrat, sans évoquer de mobile à ce stade de l’enquête.

Une rupture douloureuse

Les enquêteurs privilégient la piste d’une rupture amoureuse, selon une source proche du dossier, qui précise que l’adolescente avait disparu depuis mercredi soir.

La jeune fille était élève au collège de Lugny, ville proche de son village de Clessé, a précisé le recteur de l’Académie de Dijon (centre-est), Pierre N’Gahanne.

«Ce qui est arrivé est totalement incompréhensible», a-t-il indiqué à la chaîne BFMTV, ajoutant qu’«aucun signalement de harcèlement» n’avait été fait dans le collège de la victime.

Une enfant sans problème

«C’était une enfant sans problème qui travaillait bien», a-t-il insisté. Interrogé sur des informations selon lesquelles elle venait de vivre une rupture amoureuse douloureuse, le recteur a dit que c’était «possible».

Une cellule psychologique a été mise en place pour les élèves et les enseignants de l’établissement, a précisé le rectorat.

Un petit village

A Clessé, village viticole de 800 habitants, l’école primaire qu’avait fréquentée l’adolescente était en revanche fermée jeudi. Devant l’école, un bouquet de roses blanches et roses a été fixée à la hâte sur une rambarde délimitant le trottoir, a constaté un journaliste de l’AFP.

Non loin, une tache de sang pouvait encore être aperçue, et quatre cercles jaunes avaient été tracés à même le sol par les enquêteurs sur la route menant à l’école.

La section de recherches de la gendarmerie de Dijon a déployé sur les lieux un important dispositif en début de matinée.