Deux jeunes mamans meurent après leur accouchement: elles auraient été infectées par le même chirurgien

Kimberley et Samantha, deux jeunes femmes de 29 et 32 ans, ont perdu la vie quelques jours après leur accouchement par césarienne. Le chirurgien pourrait les avoir infectées.

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Kimberley Sampson et Samantha Mulcahy sont décédées à quelques mois d’écart, quelques jours après avoir accouché et après avoir été infectées par l’herpès. La BBC a enquêté sur les décès des jeunes mamans, âgées de 29 et 31 ans. Selon le média britannique, ce serait le médecin qui les aurait infectées lors de l’accouchement pratiqué par césarienne.

Toutes les deux infectées par l’herpès

La santé de Kimberley s’est détériorée après son accouchement le 3 mai 2018. 19 jours après avoir donné naissance à son deuxième enfant, Kimberley décède d’une septicémie, provoquée par une infection par le virus de l’herpès. Il s’agit d’une infection courante qui peut provoquer des plaies autour de la bouche et des organes génitaux. Les cas de décès provoqués par ce virus sont extrêmement rares. C’est pourquoi la mort d’une autre jeune maman, survenue deux mois plus tard, pose question.

Samantha Mulcahy a donné naissance à un enfant dans le même groupe hospitalier que Kimberley. C’était en juillet 2018. Pour elle aussi, les médecins ont dû pratiquer une césarienne. Son état s’est dégradé après l’opération.

Opérées par le même chirurgien

Après ces deux drames, les familles ont reçu une lettre indiquant qu’aucune enquête ne serait ouverte. Selon l’hôpital, il n’existait pas de lien entre les deux décès. La BBC s’est penchée sur cette affaire et a découvert, dans des e-mails, une information qui avait été cachée aux familles. Ils ont découvert que les deux femmes avaient été opérées par le même chirurgien et la même sage-femme. Une information qui avait été cachée eux familles des deux Anglaises. De son côté, l’East Kent Hospitals Trust conclut qu’il est impossible d’identifier la source exacte de l’infection.

Le virus a très bien pu être transmis par le chirurgien. C’est ce qu’estime Peter Greenhouse, un consultant spécialisé en matière de santé sexuelle, «Il est possible que l’homme ait eu un panaris sur le bout du doigt et qu’il l’ait transmis directement dans l’abdomen des deux femmes», a-t-il révélé à la BBC.