Des influenceurs approchés pour critiquer le vaccin Pfizer sur les réseaux sociaux

Plusieurs influenceurs --qui comptent plus d’un million et demi d’abonnés sur YouTube au total-- ont indiqué lundi avoir été contactés par une agence de communication, qui leur proposait, moyennant finance, de poster des messages mettant en cause le vaccin Pfizer.

par
AFP
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Sami Ouladitto (humoriste, avec près de 400.000 abonnés sur YouTube), Et ça se dit Médecin (interne en médecine, 84.000 abonnés Instagram) et Léo Grasset (vulgarisateur scientifique, 1,17 million d’abonnés à sa chaîne YouTube) ont partagé sur leurs comptes Twitter la même histoire: une agence les a contactés pour leur proposer un «partenariat» pour vertement critiquer le vaccin Pfizer/BioNTech.

«C’est étrange. J’ai reçu une proposition de partenariat qui consiste à déglinguer le vaccin Pfizer en vidéo. Budget colossal, client qui veut rester incognito et il faut cacher la sponso(risation: ndlr). Éthique/20. Si vous voyez des vidéos là dessus vous saurez que c’est une opé(ration), du coup», raconte Léo Grasset. Même scénario décrit par les deux autres personnalités des réseaux, Sami Ouladitto et Et ça se dit médecin. «Incroyable. L’adresse de l’agence londonienne qui m’a contacté est bidon. Ils n’ont jamais eu de locaux là-bas, c’est un centre laser esthétique! Tous les employés ont des profils LinkedIn chelous… qui disparaissent depuis ce matin. Tout le monde a bossé en Russie avant», a ajouté dans l’après-midi Léo Grasset. Pfizer, contacté par l’AFP, n’avait pas réagi lundi après-midi.

Sur Twitter, cette histoire, très relayée, suscitait la créativité des internautes. «Vacciné au Pfizer depuis le 22/05/2021 et depuis tout ce qui est métallique est instantanément attiré par mon épaule et l’aimant qui est dedans», plaisante @LouisWitter en publiant plusieurs photos d’objets métalliques (téléphone portable, objectif d’appareil photo et même chaise en métal) comme scotchés à son avant-bras.