«Dépêche-toi esclave»: elle insulte son livreur Uber Eats et écope d’une amende de 1.000€

C’est ce qu’on appelle un retour de bâton bien mérité. Une femme qui a insulté son livreur Uber Eats d’esclave à Laval, a écopé d’une amende de 1.000€ ce mercredi 25 mai. Les propos racistes sont, faut-il le rappeler, condamnés par la loi et passibles d’une amende.

par
Rédaction en ligne
Temps de lecture 2 min.

A Laval, en Mayenne, un livreur originaire de Guinée-Conakry a été victime d’injures racistes alors qu’il effectuait une commande Uber Eats. Si les faits se sont déroulés il y a un an, la condamnation à 1.000€ d’amendes a été prononcée ce lundi.

Yaya Guirassy devait remettre un plat venant de chez KFC, quand il a reçu un message choquant, à savoir «Dépêche-toi, esclave». Celui-ci avait décidé de ne pas lui remettre sa commande sous le choc. «Ces insultes, c’est insupportable. Une fois arrivé là-bas, on peut se bagarrer», explique le livreur de 34 ans à France bleu. Yaya avait dans un premier temps prévenu Uber Eats, avant de déposer plainte: «Une fois qu’on a accepté une commande, le client voit notre photo directement sur l’écran. Nous, on voit seulement son nom et son numéro de téléphone: on ne voit pas son visage.»

En plusieurs mois, Yaya n’avait connu aucun problème de ce type et multipliait les courses sur la plateforme, totalisant 2.796 livraisons depuis août 2020, avec un taux de satisfaction à 98%. Il a finalement quitté la plateforme pour travailler dans le secteur agro-alimentaire, rapporte France bleu.