Ces quatre facteurs qui favorisent le développement d’un Covid long

Pour certains, le coronavirus n’est pas qu’un simple rhume qui passe au bout de quelques jours. En Belgique comme ailleurs, des patients et patientes souffrent encore, plusieurs mois après leur contamination, de symptômes persistants. Une nouvelle étude a identifié quatre facteurs qui augmentent le risque de développement une forme longue de la maladie.

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Fatigue, anosmie, troubles cognitifs, douleurs, problèmes respiratoires, migraines mais aussi anxiété et dépression. Ces symptômes font partie du quotidien des malades atteints d’une forme longue de Covid-19. Et pour certains, cela dure depuis plus d’un an.

Selon les dernières études, près de 30% des malades Covid [51% chez les personnes qui ont été hospitalisées] souffrent de séquelles à long terme. Mais comment expliquer que certains développement une forme longue de la maladie, et d’autres pas ?

Identifier pour anticiper

Selon une nouvelle étude, publiée la semaine dernière dans la revue Cell, certains seraient plus susceptibles que d’autres de présenter des symptômes persistants. En effet, les chercheurs ont identifié quatre facteurs de risque pouvant entraîner un covid long : un diabète de type 2, une virémie élevée [taux d'ARN du SARS-CoV-2 dans le sang], la présence d’autoanticorps ou encore l’ADN du virus Epstein-Barr (EBV) présent dans le sang.

Tous ces facteurs biologiques étaient présents chez les patients au moment du dépistage. Autrement dit, soulignent les scientifiques, les identifier chez les patients testés positif permettrait d’anticiper davantage l’apparition du Covid long.

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont suivi 309 patients pendant plusieurs mois. D’autres études, plus larges, seront encore nécessaires avant d’en comprendre toutes les causalités. Bien que détecté dès le début de la pandémie, le Covid long reste un phénomène encore relativement méconnu.