Atteinte d’un troisième cancer, elle se fait amputer pour sauver son bébé à naître

À 28 ans, Kathleen a appris qu’elle était, pour la troisième fois, atteinte d’un cancer. Le même jour, la jeune femme apprend qu’elle est enceinte de quatre mois. Les médecins lui laissent alors deux options: soit avorter afin de commencer une chimiothérapie, soit subir une amputation de la jambe pour éradiquer son cancer et sauver son enfant à naître.

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Déjà maman de deux enfants, Kathleen n’a pas hésité longtemps: elle choisit de se faire amputer de la jambe droite afin de se débarrasser de son cancer des os. Par la suite, elle donnera naissance à sa fille, Aida-May, née par césarienne avec huit semaines d’avance.

«Je préférais garder mon bébé et perdre ma jambe»

Aujourd’hui, la maman de Hayden (9 ans), Léo (5 ans) et Aida-May ne regrette en rien sa décision. «Si je n’avais pas eu ma jambe amputée à ce moment-là, j’aurais perdu mon bébé. Et de toute façon, j’aurais dû subir une chimiothérapie qui n’aurait peut-être pas sauvé ma jambe à la fin. Donc je suis très heureuse de cette décision parce que cela m’a apporté une fille», raconte-t-elle au Metro UK.

Les premiers jours suivant l’amputation ont été très difficiles pour Kathleen: «C’était vraiment difficile. Je regardais en bas et je voyais une masse sous la couverture là où se trouvait ma jambe gauche, mais plus rien à côté. J’ai vraiment eu du mal à voir ça.»

Le cancer revenu

Malheureusement pour la jeune maman, le cancer a fait sa réapparition pour la quatrième fois cette année. C’est aux poumons qu’il s’est développé. Et cette fois, il est inopérable et en phase terminale, ont annoncé les médecins. «Je ne sais pas combien de temps il me reste, ça peut être des années, mais ça peut aussi être simplement quelques mois», confie Kathleen.

Malgré une chimiothérapie, elle fait tout son possible pour passer un maximum de temps avec ses trois enfants. «Je veux juste faire autant de choses qu’ils veulent faire. Tant qu’ils ont des souvenirs avec moi et que l’on s’amuse autant que possible ensemble. Tant qu’ils sont heureux… Alors je peux m’en aller».